Un « petit » degré à notre arrivée, avec un vent du nord assez froid, ce qui donne une température ressentie nettement en dessous de zéro. Et elle n’a guère évoluée au cours de la journée.
Résultat du comptage.
Bécassine des marais : 10
Canard chipeau 14
Canard colvert : 160
Canard siffleur : 1
Chevalier guignette : 1
Cygne tuberculé : 35
Foulque macroule : 3300
Fuligule milouin : 520
Fuligule morillon : 52
Gallinule poule d’eau : 16
Garrot à oeil d’or : 2
Goéland cendré : 2
Goéland leucophée : 4
Grand Cormoran : 120
Grande Aigrette : 2
Grèbe castagneux : 50
Grèbe huppé : 83
Héron cendré : 22
Mouette rieuse : 200
Nette rousse : 220
Râle d’au : 1
Sarcelle d’hiver : 17
Héron cendré. YD.
Pas de « rareté » cette fois-ci. Il faut savoir se contenter de ce que nous voyons… en regrettant les observations d’antan…
Température douce pour un mois de décembre… un peu trop même : +7° à 8 heures et +13° l’après-midi. Et pourtant quelques oiseaux nordiques que l’on ne peut observer chez nous qu’en hiver sont enfin arrivés. D’abord un magnifique mâle de Harle piette que sont venus admirer de nombreux ornithologues. Cet oiseau niche dans la taïga de Scandinavie et de Russie et cela faisait longtemps qu’un mâle n’avait pas été observé sur les plans d’eau du Grand Parc.
Harle piette. Wikimedia Commons. DickDaniels.
La femelle de Garrot à œil d’or est toujours présente à la Forestière, mais il y a aussi un couple aux Allivoz.
Garrots à oeil d’or. Wikimedia Commons. DickDaniels.
Présence également de trois Grèbes à cou noir au Grand Large et d’un Grèbe esclavon, qui non observé au cours de ce comptage, l’a été au cours d’une balade quelques jours avant.
Parmi les coups d’œil appréciés, à la Forestière, un groupe de 7 bécassines, une Cisticole des joncs, un Pipit spioncelle et un ragondin albinos ! , Bien sûr le Butor du lac du Drapeau, et les Bergeronnettes des ruisseaux.
Bergeronnette des ruisseaux. JCD.
Comme chaque hiver, les castors travaillent dur !
Les compteurs du jour : Brigitte, Gilbert, Myriam.
La première partie du confinement imposé par la crise sanitaire nous a fait manquer quelques comptages et nous sommes contentes de nous retrouver sur le site. + 3° à notre arrivée avec un ciel bien couvert ; mais le soleil nous rejoint dans la matinée… avant de disparaître de nouveau.
Pas de surprise : l’effectif des Foulques macroules est stable, les Fuligules milouin continuent d’arriver, les cygnes sont partis ailleurs. Et avec beaucoup de patience, nous avons finit par trouver le discret Butor étoilé du lac du Drapeau.
Butor étoilé. JCD.
C’est à la Forestière que sont observées les espèces les moins courantes : Canards pilet et siffleur, Vanneau huppé et une femelle de Garrot à œil d’or. Espérons que nous verrons cette espèce en plus grand nombre que l’an passé où un seul individu a été présent.
Résultat du comptage.
Aigrette garzette : 2
Butor étoilé : 1
Canard chipeau : 17
Canard colvert : 217
Canard pilet : 1
Canard siffleur : 2
Chevalier guignette : 2
Cygne tuberculé : 39
Foulque macroule : 3440
Fuligule milouin : 550
Fuligule morillon : 38
Gallinule poule d’eau : 20
Garrot à oeil d’or
Goéland leucophée : 4
Grand Cormoran : 150
Grèbe castagneux : 22
Grèbe huppé : 55
Héron cendré : 27
Martin-pêcheur d’Europe : 8
Mouette rieuse : 150
Nette rousse : 123
Râle d’eau : 2
Vanneau huppé : 3
Canard pilet. Wikipedia. Adam Kumiszcza.
Les quelques fleurs rencontrées sont appréciées. Ici le Séneçon de Mazamet, ou Séneçon sud-africain (Senecio inaequidens).
Toujours de la douceur en cette fin octobre. Le ciel est très nuageux en matinée mais il se dégage dans la journée. La végétation a pris ses couleurs d’automne.
Résultat du comptage.
Bécassine des marais : 2
Canard chipeau : 7
Canard colvert : 147
Chevalier culblanc : 1
Chevalier guignette : 2
Cygne tuberculé : 120
Foulque macroule : 3570
Fuligule milouin : 360
Fuligule morillon : 38
Gallinule poule d’eau : 19
Goéland leucophée : 1
Grand Cormoran : 39
Grève castagneux : 25
Grèbe huppé : 45
Héron cendré : 28
Martin-pêcheur d’Europe : 12
Mouette rieuse : 330
Nette rousse : 100
Râle d’eau : 4
Sarcelle d’hiver : 15
Les Râles d’eau se sont bien manifestés ce qui n’est pas toujours le cas.
Ce comptage a été quelque peu perturbé, que ce soit par des chevaux qui ont dérangé fortement le grand radeau de foulques du lac du Drapeau, ou 3 nageurs qui ont fait s’envoler les milouins du lac des Allivoz ou encore 2 embarcations de pêcheurs passant de l’un à l’autre des 3 plans d’eau de la Forestière (où la navigation est pourtant interdite)…
A noter des passages réguliers d’Alouettes des champs et les premières Rémiz pendulines contactées.
Nous sommes huit pour profiter de cette superbe journée après une semaine de pluie. Notre point de départ est le lac de la Madone à Mornant. Ce plan d’eau est destiné à l’irrigation des vergers. Il est aussi équipé d’un parc photovoltaïque flottant.
Le lac est à la frontière de plusieurs communes que nous traverserons successivement : Mornant, Saint-Maurice sur Dargoire, Saint-Didier sous Riverie. Avant le départ, nous observons de nombreux oiseaux dans les buissons autour du parc de stationnement : Pouillot véloce, Fauvette à tête noire, Chardonneret, Pinson des arbres… Les Alouettes lulu sont très présentes, plusieurs chantent en même temps. Elles se perchent sur les clôtures. Des Perdrix rouges longent les fourrés.
Le soleil est bas et nos ombres s’allongent sur la prairie.
Cinq Hérons gardeboeufs passent, nous les retrouverons plus loin auprès d’un troupeau.
Notre circuit commence par un parcours destiné aux familles et nous sommes surprises d’y trouver des chasseurs, fusils pas forcément cassés. D’autres chasseurs ont dû faire fuir ces trois chevreuils et ce lièvre qui arrivent en galopant. Des Linaires communes (Linaria vulgaris) et des Brunelles communes (Prunella vulgaris) sont encore en fleurs. Un souci (Colias crocea) y reprend des forces.
La Linaire commune. MP.Le Souci. MD.La Brunelle commune. MP.
Deux Bergeronnettes des ruisseaux s’envolent des berges du lac.
Bergeronnette des ruisseaux. Wikimedia Commons. Zenet Cebeci.
Un Héron cendré est à l’affût et un Grand Cormoran pêche. Un groupe de sept Geais des chênes nous survolent en criant. A la sortie d’un petit bois dans lequel les acrobaties d’une bande de Mésanges à longue queue nous ont amusées, les cultures dominent.
Nous entendons des Alouettes des champs qui volent haut et nous observons un Traquet motteux dans un labour, en compagnie de cinq Bergeronnettes grises. Macabre découverte : un Lézard vert occidental a été haché lors de la tonte des bas-côtés de la route. Plus agréable : un groupe de six Tariers pâtres dans une friche.
Nous pique-niquons du côté de Fond Mathieu. Quelques fleurs dans les champs : Chardon Roland (Eryngium campestre), Mauve sylvestre (Malva sylvestris), Oeillet prolifère (Petrorhagia prolifera), Menthe à feuilles rondes (Mentha suaveolens), Buglosse des champs (Lycopsis arvensis), ou encore le Datura officinal (Datura stramonium) aux fruits épineux.
Le Séneçon de Mazamet, encore appelé Séneçon du Cap ou Séneçon sud-africain (Senecio inaequidens) attire les insectes. Pour les papillons : le Cuivré commun (Lycaena phlaeas), le Procris (Coenonympha pamphilus), le Robert le diable ( Polygonia c-album).
Le Cuivré commun. MP.
Mais aussi la Phasie crassipenne (Ectophasia crassipennis), une très jolie mouche butineuse dont les larves consomment des pucerons et des cochenilles.
Nous trouvons de toutes petites chenilles sur des fleurs de Vipérine commune (Echium vulgare).
Ce sont celles d’un micro-hétérocère : Ethmia bipunctella (environ 20 mm) dont la chenille est inféodée à cette plante ainsi qu’à la Buglosse officinale. Nous avons déjà observé plusieurs fois ce papillon au cours de nos inventaires nocturnes d’hétérocères.
Un Crache-sang (Timarcha tenebricos) joue les équilibristes…
Dans un décor plus minéral, un Tircis (Pararge aegeria) fait le plein d’énergie.
Et une chrysomèle, la Galéruque de la tanaisie ou Galéruque brunette (Galeruca tanaceti) court sur un mur.
Les cueilleuses de champignons trouvent un pré à leur goût. Mais les seuls que nous trouvons ne nous semblent pas comestibles.
Dans ce pré, une grosse chenille (6 cm) de Bombyx de la ronce (Macrothylacia rubi). Ces chenilles hivernent et cherchent un abri en automne.
En début d’après-midi, les oiseaux sont moins nombreux à se manifester. Seuls les Rougegorges chantent encore. Heureusement, les fleurs de lierre attirent les insectes : les guêpes y sont nombreuses, mais aussi les syrphes et d’autres diptères non identifiés. Il y a même une Cétoine dorée (Cetonia aurata).
Le Syrphe ceinturé. (Episyrphus balteatus). MP.Le Syrphe du groseiller (Syrphus ribesii). MP.La Cétoine dorée (Cetonia aurata). MP.
Un Petit Nacré (Issoria lathonia) préfère les fleurs de luzerne.
Un Accenteur mouchet joue à cache-cache avec nous. Avec beaucoup de patience, nous ne faisons que l’apercevoir.
Nous entendons Sitelle torchepot et Grimpereau des jardins en milieu boisé, ce qui fera 39 espèces d’oiseaux contactés. Une balade très agréable à refaire au printemps.
Temps beaucoup plus agréable que celui du dernier comptage, même si les nuages bien noirs au dessus de la Forestière ont fini par donner une averse.
Les pluies abondantes de ces 2 dernières semaines ont fait monter le niveau des lacs de façon importante.
Résultat du comptage.
Bécasseau variable : 1
Bécassine des marais : 1
Canard chipeau : 4
Canard colvert : 67
Canard pilet : 1
Chevalier guignette : 1
Cygne tuberculé : 176
Foulque macroule : 3230
Fuligule milouin : 400
Fuligule morillon : 22
Gallinule poule d’eau : 20
Goéland leucophée : 4
Grand Cormoran : 19
Grèbe castagneux : 12
Grèbe huppé : 39
Héron cendré : 21
Martin-pêcheur d’Europe : 11
Mouette rieuse : 140
Nette rousse : 105
Râle d’eau 1
Sarcelle d’hiver : 8
Canard pilet femelle. Wikimedia Commons. Forest et Kim Starr.
La moindre roselière accueille des bouscarles qui chantent haut et fort ! Aux Grands Vernes, nous observons 3 juvéniles de Gallinule poule d’eau perchés en haut d’un argousier pour en manger les fruits. A la Forestière, un couple de Grèbes huppés nourrit encore un jeune. Alors que les colverts s’accouplent déjà. Toujours à la Forestière, un gros carabe, le plus gros de France (source wikipedia) Carabus coriaceus (le Carabe chagriné) traverse le sentier. Il a du être dérangé car la journée il reste caché.
Temps variable (c’est le moins que l’on puisse dire !) et frais. +9° à notre arrivée ; + 10°quand nous repartons. Si parfois, nous avons été réchauffés par quelques rayons de soleil, nous avons dû faire face à plusieurs grosses averses qui nous ont obligés à trouver refuge sous de gros peupliers.
Nous avons même « subi » une giboulée de grêle ! Le comptage n’a cependant pas trop été perturbé par ces conditions un peu particulières.
Résultat du comptage.
Aigrette garzette : 4
Bécasseau variable : 5
Bécassine des marais : 2
Canard chipeau : 3
Canard colvert : 59
Chevalier guignette : 1
Cygne tuberculé : 244
Foulque macroule : 3470
Fuligule milouin : 340
Fuligule morillon : 12
Gallinule poule d’eau : 12
Goéland leucophée : 3
Grand Cormoran : 127
Grande Aigrette : 1
Grèbe castagneux : 4
Grèbe huppé : 41
Héron cendré : 53
Martin-pêcheur d’Europe : 11
Mouette rieuse : 64
Nette rousse : 117
Sarcelle d’hiver : 13
Les Grands VernesBécassine des marais. JCD.
A noter l’arrivée des Fuligules milouins et des Grands Cormorans qui étaient peu nombreux jusqu’alors. Et la présence de quelques limicoles bien que les pluies de la semaine aient fait monter les niveaux d’eau et qu’il y ait moins d’espaces libres pour leur stationnement.
Un Balbuzard pêcheur nous a survolés longuement au dessus du lac du Drapeau.
Balbuzard pêcheur. Wikimedia Commons. Walter Siegmund.
Une Bergeronnette printanière a fait une rapide apparition. Un Pipit des arbres, en plumage automnal tout neuf particulièrement jaune s’est montré plus coopératif : il cherchait de la nourriture dans une prairie de la Forestière en compagnie d’autres passereaux.
Pipit des arbres. Wikimedia Commons. Bene Riobo.
C’est la saison de floraison des astéracées qu’un simple rayon de soleil suffit à mettre en valeur.
Les compteurs : Brigitte, Gilbert, Marie-Pierre, Myriam
Toujours un beau ciel bleu mais avec une température nettement plus chaude que celle du précédent comptage puisque nous terminons par plus de 30°. La nature en a assez de cette chaleur. Jamais nous n’avons vu le Grand Parc aussi sec : la terre s’est transformée en « béton ».
Lac de la Bletta.
Les effectifs d’oiseaux d’eau montent doucement mais sont, comme chaque année à cette époque, répartis sur les plans d’eau inaccessibles (en théorie) aux nageurs et embarcations diverses. Les gravières découvertes des Grands Vernes et de l’île des Grèbes accueillent les limicoles de passage.
Nous avons encore entendu des Guêpiers, mais sans les voir. Gobemouches noirs et Faucons hobereau sont toujours présents. Les Bouscarles et Cisticoles sont bien implantées.
Les Myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum), plante aquatique sont en fleur.
13 ° à notre arrivée au Grand Parc sous le soleil. Et température agréable (pas plus de 24° en journée).
Résultat du comptage.
Aigrette garzette : 4
Bécassine des marais : 1
Canard chipeau : 4
Canard colvert : 147
Canard souchet : 6
Chevalier culblanc : 1
Chevalier guignette : 2
Chevalier sylvain : 1
Cygne tuberculé : 300
Foulque macroule 2880
Fuligule milouin : 30
Gallinule poule d’eau : 27
Goéland leucophée : 2
Grand Cormoran : 15
Grande Aigrette : 1
Grèbe castagneux : 7
Grèbe huppé : 33
Guifette noire : 1
Héron cendré : 43
Héron gardeboeufs : 17 en vol
Martin-pêcheur d’Europe : 8
Mouette rieuse : 40
Nette rousse : 94
Sarcelle d’hiver : 10
Vanneau huppé : 7
Guifette noire. Wikimedia Commons.
La Guifette noire adulte a été observée au Grand Large. Tout comme le vol de gardeboeufs. Un bon nombre d’Hirondelles rustiques y chassaient. Un groupe de plus de 20 Pigeons ramiers stationnait au pont d’Herbens, avec une majorité de juvéniles. Outre les toujours nombreux Gobemouches noirs en migration, nous avons observé un couple de Rougequeue à front blanc.
Rougequeue à front blanc, femelle et mâle. Wikipedia Commons. Rob Zweers.
Une chenille de Bombyx de la ronce (Macrothylacia rubi) a traversé le sentier.
Le soleil est de la partie pour ce 9ème comptage de la saison 2019-2020. Il y a bien quelques nuages, mais la visibilité est parfaite. Pas de brouillard comme hier matin. Preuve de l’humidité de l’air tout de même, un arc en ciel dans l’après-midi.