Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 18 mars 2023.

Beau temps pour ce dernier comptage de la saison 2022-2023. Sans doute un peu chaud pour la saison : 18° en début d’après-midi. Les Sarcelles d’été sont là. Cette espèce passe l’hiver au sud du Sahara et s’arrête sur nos plans d’eau pendant le trajet de leur migration prénuptiale. Il ne faut donc pas rater leur passage. Elle nidifie dans le nord de la France mais aussi en Europe de l’est et en Sibérie.

Sarcelle d’été (couple). Wikimedia Commons. Charles J. Sharp.

Quelques Sternes pierregarin sont arrivées. L’une d’elle vole tout près du radeau installé pour leur nidification.

Sterne pierregarin. Wikimedia Commons. Thermos.

Les Grèbes huppés paradent. Nous assistons même à leur « danse » quand ils se font face, dressés, des herbes aquatiques dans le bec. 

Grèbes huppés. Wikipedia. Enslin.

L’effectif de Foulque macroule s’est effondré : il n’en reste plus que 170. Celui des Nettes rousses a aussi bien diminué.  Les Hérons cendrés sont sur leurs nids et peu visibles. Le niveau des plans d’eau est très haut. Les phragmites en lisière ont les pieds mouillés.

Nous n’observons donc pas de Petits Gravelots alors que c’est la période à laquelle ils arrivent au Grand Parc pour nidifier. Et nous devons faire preuve de beaucoup d’attention pour découvrir quelques Bécassines des marais à la Forestière.

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 8
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 4
  • Canard colvert : 125
  • Canard siffleur : 1
  • Cygne tuberculé : 46
  • Foulque macroule : 170
  • Fuligule milouin : 11
  • Fuligule morillon : 2
  • Gallinule poule d’eau : 21
  • Goéland leucophée : 35
  • Grand Cormoran : 160
  • Grèbe castagneux : 5
  • Grèbe huppé : 110
  • Héron cendré : 15
  • Martin-pêcheur d’Europe : 4
  • Mouette rieuse : 12
  • Nette rousse : 125
  • Sarcelle d’été : 10
  • Sarcelle d’hiver : 10
  • Sterne pierregarin : 3
Canard chipeau (couple). JCD.

En ce samedi printanier, tous les oiseaux chantent. Nous observons, de près mais derrière une haie d’arbustes, un mâle de Pic noir creuser une loge proche de celle qu’il avait creusée et utilisée les années précédentes. Il entre par un « trou » et ressort par l’autre.

Pic noir. MP.

Les papillons sont de sortie. Des rhopalocères surtout. Nous n’observons qu’une espèce d’hétérocères : Boudinotiana notha, notée dans le précédent compte-rendu. Nous trouvons d’abord la Grande Tortue (Nymphalis polychloros) sur une de ses plantes hôtes : le saule. Les adultes (imago) hivernent et pondent au printemps.

Grande Tortue. MP.

Un autre papillon qui a hiverné sous forme d’imago et qui aime butiner les chatons de saule mais qui pond surtout sur les orties : le Paon de jour (Aglais io).

Paon de jour. MP.

Le Robert le diable (Polygonia c-album), lui, n’hiverne pas systématiquement. Mais c’est le cas de celui-ci qui vole en ces jours de mars.

Robert le diable. MP.

Chez la Mélitée du plantain (Melitaea cinxia), ce sont les jeunes chenilles de la seconde génération qui hivernent regroupées dans un fourreau qu’elles tissent sur leurs plantes hôtes, les plantains. Celle que nous trouvons, au quatrième stade larvaire, va bientôt se nymphoser.

Chenille de Mélitée du Plantain. MP.

Pour les fleurs, nous rencontrons bien sûr celles des pelouses alluviales comme le Muscari négligé (Muscari neglectum) et celles des pelouses sèches : le Plantain toujours vert (Plantago sempervirens) très présent sur le Grand Parc.

Muscari négligé. MP.
Plantain toujours vert. MP.

Mais aussi les minuscules (d’autant plus petites que le milieu est sec et pierreux)  Drave printanière (Draba verna), Céraiste nain (Cerastium du groupe pumilum comprenant Cerastium pumilum et Cerastium semidecandrum très difficiles à différencier), Saxifrage à trois doigts (Saxifraga tridactyles).

Drave printanière. MP.
Céraiste nain. MP.
Saxifrage à 3 doigts. MP.
Feuilles du Saxifrage à 3 doigts. MP.

Loin des pelouses sèches, dans un pré arboré, nous trouvons environ soixante dix pieds d’une grande orchidée, l’Himantoglosse de Robert (Himantoglossum robertianum). L’un de ses anciens noms vernaculaires est Orchis géant. Une bonne moitié de ces pieds est fleurie. C’était une orchidée méditerranéenne qui s’est maintenant répandue dans une grande partie de la France.

Himantoglosse de Robert. MP.

Les compteurs : Brigitte, Jean-Marc, Myriam, Patrick. Les comptages reprendront mi-août.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 9 mars 2023.

Comptage avancé de quelques jours en raison des fortes pluies annoncées pour le week-end. Il fait très beau. Puis les nuages arrivent. Mais avant de nous retrouver dans la grisaille, le soleil sous les nuages donnent aux plans d’eau des couleurs de mer tropicale.

La Forestière. MP.

Un groupe de 400 Nettes rousses nagent tranquillement au Morlet jusqu’à ce que les kayacs arrivent. Nous les retrouverons dispersées sur tous les plans d’eau. Une femelle de Tadorne de Belon prend le soleil sur un îlot du Drapeau.

Tadorne de Belon femelle. Wikimedia Commons. La Photographe Verte.

Nous observons un couple de Canard pilet sur le lac du Drapeau.

Canard pilet, couple. Wikimedia Commons. Hyppolyte de Saint-Rambert.

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 12
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 2
  • Canard colvert : 125
  • Canard pilet : 2
  • Canard siffleur : 2
  • Chevalier guinette : 1
  • Cygne tuberculé : 63
  • Foulque macroule : 700
  • Fuligule milouin : 12
  • Fuligule morillon : 2
  • Gallinule poule d’eau : 15
  • Goéland cendré : 1
  • Goéland leucophée : 56 (un vol de 30)
  • Grand Cormoran : 140
  • Grande Aigrette : 2
  • Grèbe castagneux : 19
  • Grèbe huppé : 98
  • Héron cendré : 1
  • Martin-pêcheur d’Europe : 1
  • Mouette rieuse : 120
  • Nette rousse : 400
  • Râle d’eau : 1
  • Sarcelle d’hiver : 76
  • Tadorne de Belon : 1

Nous observons nos premiers Milans noirs de l’année.

Milan noir. JCD.

Les Bruants des roseaux sont encore bien présents. Tout comme les Tarins des aulnes.

Tarin des aulnes. JCD.

La Ficaire printanière (Ficaria verna) est en fleur. C’est une plante qui affectionne les endroits frais et humides. On la trouve dans les sous bois ou à leur lisière.

Ficaire. MP.

Nous trouvons une empreinte fraîche de Ragondin (Myocastor coypus). Ils ne sont pas très loin : plusieurs sont au repos sur les îlots de la Forestière.

Empreinte de Ragondin. MP.

Encore peu de papillons. Une Petite Tortue (Aglais urticae) pour les rhopalocères. Comme son nom latin l’indique, sa chenille se nourrit d’ortie. Son autre nom vernaculaire est d’ailleurs la Vanesse de l’ortie.

Petite Tortue. MP.

Et l’Illégitime (Boudinotiana notha) pour les hétérocères. Ce petit papillon, bien qu’appartenant aux papillons de nuit, ne vole que le jour (il n’est d’ailleurs pas le seul). On le trouve dans les milieux humides puisque la plante hôte de sa chenille est le peuplier tremble.

L’iilégitime. MP.

Les compteurs : Gilbert, Marie-Pierre, Myriam.

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Randonnée entre Rochetaillée-sur-Saône et Fontaine-Saint-Martin, mercredi 22 février 2023.

Le temps gris et humide n’arrête pas les huit randonneurs bien décidés à découvrir les hauteurs de Rochetaillée et le vallon des Échets.

Nous quittons rapidement la zone urbanisée par une petite rue bien pentue (montée de l’Épine). Nos premières fleurs rencontrées seront celles d’un Laurier tin qui déborde d’un mur et celles d’un Prunellier commun (Prunus spinosa).

Prunellier commun. MP.

Notre premier chant sera celui d’un Rouge gorge.

Rougegorge familier. JCD.

Un petit pont enjambe l’ancienne voie ferrée qui reliait Lyon Croix Rousse à Trévoux. Cette voie ferrée a été en activité pour le transport de marchandises jusqu’aux années 1990, entre Sathonay et la ZI de Genay.

Depuis, la nature a repris sa place et le projet d’un bus à Haut Niveau de Service reliant Trévoux à Lyon, sur l’emprise de cette voie, inquiète les défenseurs de la nature. Ils demandent le maintien d’un corridor naturel près de Sathonay-Camp afin de préserver la biodiversité et en particulier l’habitat d’un couple de Hibou Grand-Duc. Nous quittons le bitume pour emprunter un sentier bordé de terriers de blaireaux, qui nous conduit à une petite prairie.

Au passage nous admirons un cèdre majestueux qui domine la vallée de la Saône. Notre arrivée dérange un groupe de pinsons des arbres occupés à se nourrir dans l’herbe. Nous pourrons observer ceux qui se posent sur les arbres et attendent notre départ. Quelques Bruants des roseaux les accompagnent. Une mésange huppée se laisse aussi observer bien qu’elle change souvent de branche.

Mésange huppée. JCD.

Myriam ne rate pas une photo de fleur. Voici la Mercuriale annuelle (Mercurialis annua) et le Lamier pourpre (Lamium purpureum) observés en bordure du champ.

Mercuriale annuelle. MP.

Lamier pourpre. MP.

Notre petit sentier surplombe le vallon de l’ancienne voie ferrée, une zone où la nature a repris ses droits. Malheureusement la météo ne semble pas très favorable pour l’écoute des chants d’oiseaux.

Nous traversons le haut de Rochetaillée avant de rejoindre Fontaines Saint-Martin. Près d’une maison, plusieurs moineaux s’envolent à notre arrivée. Nous empruntons le sentier de la Marinade où de beaux chênes nous accueillent. Un arbre mort semble être un garde-manger intéressant pour les pics.

Nous descendons vers le ruisseau des Echets que nous allons longer une bonne partie de la matinée. Ce petit ruisseau d’une dizaine de km, prend sa source près de Miribel et se jette dans la Saône à Rochetaillée. Il a le triste privilège d’avoir été classé fin 2022, comme le ruisseau le plus pollué en pesticides, du versant Méditerranée, par l’Agence de l’Eau. La plupart des pesticides retrouvés (118) sont interdits. Les analyses ont mis en évidence plusieurs microgrammes par litre de ces substances, jusqu’à 110 fois ce qui est autorisé pour l’eau potable. Aujourd’hui ce ruisseau est à sec. Son lit garni de beaux galets, serpente dans le vallon et nous indique qu’il peut être un magnifique ruisseau.

Ruisseau des Échets. MP.

Heureusement la forêt est préservée même si de nombreux arbres ont été déracinés par le vent. C’est dans cette partie de la randonnée que nous entendrons le plus d’oiseaux : tambourinage des pics : Pic noir, Pic épeiche, Pic vert…

Pic épeiche. JCD.

Les oreilles exercées nous aident à reconnaître le chant du Troglodyte, de la Grive musicienne, du Geai des chênes, de l’Étourneau sansonnet… Les mésanges (Mésanges bleues, Mésanges charbonnières) sont les plus nombreuses avec les Merles.

Mésange bleue. JCD.

Un Grimpereau des jardins joue à cache-cache sur un tronc, une Mésange à longue queue est aperçue. Le Lierre grimpant (Hedera helix) est très présent sur les troncs d’arbres ce qui donne l’occasion à Marie de rappeler les particularités de cette plante extraordinaire trop souvent arrachée à tort. Elle nous fait observer les feuilles d’ombre à 3 lobes et les belles feuilles de lumière à un seul lobe et plus épaisses. Les feuilles de lumière n’apparaissent que lorsque le lierre a trouvé les conditions nécessaires pour se développer en hauteur et avoir suffisamment de lumière.

Lierre : feuille d’ombre.
Lierre feuille de lumière.

Le Lierre est important pour les insectes en automne lorsque la plupart des autres fleurs ont disparu et les oiseaux se gavent de ses fruits en hiver. Les feuilles de lierre ont aussi des propriétés lavantes grâce à la saponine qui les recouvre. Les premières fleurs apparaissent timidement dans le sous-bois : Primevères, Violettes, Pervenches, Cardamine, Euphorbe des jardins…

Primevère acaule (Primula vulgaris). MP.
Violette odorante (Viola odorata). MP.
Euphorbe des jardins (Euphorbia peplus). MP.
Potentille faux-fraisier (Potentilla sterilis). MP.

Près d’une petite cabane en bois, nous constatons que plusieurs magnifiques chênes ont été abattus. Pourquoi un tel massacre ? La pluie ayant cessé nous faisons notre halte pique-nique dans une petite clairière avant d’emprunter un sentier qui nous permet de rejoindre le plateau au-dessus de Fleurieu -Sur-Saône. Nous longeons des champs cultivés. Un champ de fabacées (engrais vert ?) attire notre attention, un plan de moutarde en fleur n’échappe pas à notre photographe.

Moutarde des champs (Sinapis arvensis). MP.

Passage près de la Madone de Fleurieu avec vue sur la vallée de la Saône mais aussi sur les Monts d’Or tout proches.

La petite route bordée de haies nous permet d’observer un roitelet à triple bandeau. Il a fallu un peu de patience pour voir sa tête !

Roitelet à triple bandeau. JCD.

Nous retrouvons une petite sente qui borde la zone sauvage du ravin de Rochetaillée : nous sommes dans le domaine des blaireaux avec des terriers mais aussi plusieurs traces de passage.

Nous voici à Rochetaillée juste en dessous de son imposant château. Nous passons en-dessous du viaduc de la voie ferrée abandonnée, avant de rejoindre la prairie longée le matin. Notre arrivée dérange un pic vert. Quelques fleurs complèteront la moisson du jour de notre photographe : Corydale solide (Corydalus solida), Chèvrefeuille d’hiver (Lonicera fragrantissima), Pulmonaire….

Corydale solide. MP.
Chèvrefeuille d’hiver. MP.

Notre retour au point de départ est salué par un vol de Choucas des tours. Nous apercevons un nid de frelons asiatiques, ennemis de nos abeilles.

Pour ceux qui veulent refaire la balade par temps ensoleillé, voici le lien openrunner :

https://www.openrunner.com/route-details/16275226

Compte-rendu : Simone. Photos : Jean-Claude, Marie, Myriam.

Ont participé à la balade : Brigitte, Jennifer, Jean-Claude, Marcelle, Marie, Marie-Noëlle, Myriam, Simone.

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Permanence d’accueil du public. Observatoire des Grands Vernes, parc de Miribel-Jonage. 12 février 2023.

Beau temps mais frais ! Les permanents ont accueilli des visiteurs très intéressés. Et il y avait de belles observations à faire dont le Butor étoilé qui ne se montre pas à tout le monde…

Butor étoilé. JCD.

Observations.

  • Bouscarle de Cetti : 1
  • Buse variable : 2
  • Butor étoilé : 1
  • Canard chipeau : 3
  • Canard colvert : 6
  • Chardonneret élégant : 10
  • Corneille noire : 2
  • Corbeau freux : 1 en vol
  • Cygne tuberculé : 4
  • Foulque macroule : 8
  • Gallinule poule d’eau : 1
  • Goéland leucophée : 5
  • Grand Cormoran : 15
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 6
  • Grèbe huppé : 1
  • Héron cendré : 1
  • Mésange bleue : 1
  • Mésange charbonnière : 1
  • Nette rousse : environ 200 en vol
  • Pie bavarde : 1
  • Pigeon colombin : 1
  • Pigeon ramier : 5
  • Rougegorge familier : 1
  • Sarcelle d’hiver : 9
  • Tarin des aulnes : une vingtaine
Grand Cormoran. YD.
Nettes rousses. YD.

Eric, Jean-Claude, Olivier C., Olivier M., Yves.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 11 février 2023.

Il fait frisquet : -4° à 8h. Il faut croire que nous avons perdu l’habitude car le nez coule, le bout des mains et des pieds est gelé… Heureusement, il n’y a pas de vent. Les pelouses sont bien blanches aux premières lueurs du soleil.

Le givre enchâsse délicatement la végétation.

Et c’est bien emmitouflés que nous commençons nos observations.

La Bernache nonnette est toujours présente sur la plage du Morlet.

Bernache nonnette. JCD.

Aujourd’hui, le spectacle est devant la plage du Fontanil. En effet, y sont rassemblés plus de 1000 Foulques, 400 Nettes rousses, quelques Canards chipeau, colverts, Fuligules milouin et morillon.

Nette rousse. YD.

Une Oie cendrée est vue en vol du côté du lac de la Bletta. Au Grand Large, les deux canards « noirs » sont accompagnés de deux autres canards domestiques.

Tandis qu’un Tadorne de Belon se faufile entre les bateaux.

Tadorne de Belon. Wikimedia Commons. Diego Cue.

Le niveau des plans d’eau a baissé à la Forestière et nous trouvons les Bécassines plus  facilement. Nous en comptons 12. Trois Garrots à œil d’or sont toujours présents sur le site où nous observons également un hybride de Fuligule morillon-milouin.

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 12
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 6
  • Canard colvert : 172
  • Canard siffleur : 1
  • Chevalier guignette : 1
  • Cygne tuberculé : 22
  • Foulque macroule : 2850
  • Fuligule morillon x milouin : 1
  • Fuligule milouin : 170
  • Fuligule morillon : 118
  • Gallinule poule d’eau : 26
  • Garrot à oeild’or : 3
  • Goéland cendré : 1
  • Goéland leucophée : 19
  • Grand Cormoran : 280
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 39
  • Grèbe huppé : 176
  • Héron cendré : 30
  • Martin pêcheur : 1
  • Mouette rieuse : 90
  • Nette rousse : 400
  • Oie cendrée : 1
  • Sarcelle d’hiver : 65
  • Tadorne de Belon : 1
Foulques macroules
Héron cendré. JCD.

Nous observons aussi un gros groupe de Tarins des aulnes se nourrissant. Leur bec pointu permet d’extraire les petites graines des strobiles de l’aulne, parfois dans des positions acrobatiques.

Tarin des aulnes. JCD.

Les compteurs : Jean-Claude, Marie, Marie-Pierre, Myriam

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 28 janvier 2023.

Le thermomètre n’affiche que -1° mais le vent du nord nous balaie et la température ressentie est beaucoup plus basse. Une petite pellicule de glace recouvre quelques berges. Au milieu du groupe de Nettes rousses s’étant mis à l’abri d’une anse du lac des Eaux bleues, une surprise : un Fuligule nyroca. Cette espèce se reproduisant occasionnellement en France n’est pas souvent observée sur le Grand Parc et souvent à l’unité. Même s’il y a 15-20 ans, on pouvait en observer de petits groupes d’une dizaine.

Fuligule nyroca. Wikimedia Commons. Alessandro Musicorio.

Autre surprise, deux Ouettes d’Égypte. L’an dernier, nous en avions observé un groupe de dix au même endroit et les observations deviennent plus fréquentes, une population de cette espèce africaine se reproduisant dans des contrées proches de chez nous.

Ouettes d’Égypte. Wikimedia Commons. Bernard Dupont.

Le niveau des lacs est très haut, les îlots sont recouverts et les sarcelles et bécassines n’ont plus leur habitat préféré.

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 1
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 7
  • Canard colvert : 217
  • Canard siffleur : 1
  • Chevalier guignette : 2
  • Cygne tuberculé : 20
  • Foulque macroule : 3420
  • Fuligule milouin : 530
  • Fuligule morillon : 100
  • Fuligule nyroca : 1
  • Gallinule poule d’eau : 24
  • Garrot à oeil d’or : 1
  • Goéland leucophée : 35
  • Grand Cormoran : 260
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 42
  • Grèbe huppé : 110
  • Héron cendré : 48
  • Martin-pêcheur d’Europe : 1
  • Moette rieuse : 104
  • Nette rousse : 160
  • Ouette d’Égypte : 2
  • Sarcelle d’hiver : 18
Goéland leucophée. JCD.

Comme chaque hiver, les castors font un festin des écorces de peupliers. C’est impressionnant, mais l’arbre devrait repartir en cépée.

Gilbert, Marie-Pierre, Myriam.

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Balade à Lissieu. 22 janvier 2023.

La température ressentie annoncée à -7° n’a pas incité à participer à cette balade hivernale. Seules trois courageuses se sont retrouvées. Le temps n’est pas très rieur, mais finalement, à part quelques moments face au vent, le froid n’est pas si terrible. Lissieu est une commune des Monts d’Or, au nord de la métropole de Lyon dont elle fait partie. Notre circuit démarre du bourg.

Nous sommes donc d’abord en milieu urbain. Les chardonnerets élégants qui chantent  dans les arbres près de l’église mettent un peu d’animation. Dans une petite rue à l’écart du centre, un portail indique sans doute l’emplacement d’une ancienne ferme.

Les mésanges sont assez nombreuses, parfois attirées par les mangeoires.

Mésange charbonnière. JCD.
Mésange bleue. JCD.

Un Geai des chênes, facétieux perché dans l’arbre d’un jardin imite le cri de la buse à la perfection. Nous longeons des vignes, des plantations de fruitiers.

Puis, nos pas nous conduisent dans d’autres milieux.

Au loin, deux ou trois Grives litornes dont une perchée. Le sentier grimpe à travers bois. Ça et là, un peu de neige éclaire le paysage.

Les fleurs sont bien sûr peu nombreuses, mais nous remarquons quelques pousses de Lamier pourpre (Lamium purpureum), Véronique de Perse (Veronica persica), Petite Pervenche (Vinca minor).

Lamier pourpre.
Véronique de Perse.
Petite Pervenche.

Après avoir atteint le point culminant de notre balade : 491 mètres, nous redescendons et trouvons le soleil.

En bordure de sentier, l’Euphorbe épurge (Euphorbia lathyris), plante toxique et la Fumeterre officinale (Fumaria officinalis).

Euphorbe épurge.
Fumeterre officinale.

Également des Noisetiers communs (Corylus avellana) avec leurs nombreuses inflorescences mâles (les chatons) et quelques fleurs femelles sur les mêmes pieds : l’espèce est dite monoïque.

Noisetier commun. Inflorescences mâles.
Noisetier commun. Fleurs femelles.

Dans ce milieu plus ouvert, volent des bandes de Linottes mélodieuses et Chardonnerets élégants. Deux Faucons crécerelle chassent au dessus d’une prairie où paissent quelques chevaux. et nous entendons chanter la Fauvette à tête noire. Le soleil ne nous a pas tenu compagnie très longtemps et c’est sous la grisaille que nous admirons un chêne centenaire.

Au total, nous avons observé 23 espèces d’oiseaux. Un regret : pas de Gros Bec casse-noyaux, ni de Pinson du Nord ou Bouvreuil pivoine.  Ces espèces que l’on pouvait observer facilement en plaine deviennent rares.

Marie-Pierre, Myriam, Pascale.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 14 janvier 2023.

Temps très nuageux avec un arc en ciel.

Et de rares rayons de soleil à la Forestière où le niveau des plans d’eau est très haut. Les îlots sont submergés.

Ce qui complique notre recherche des bécassines… Avec de la patience, nous en découvrons neuf cachées parmi les herbes. La Bernache nonnette est toujours là sur la plage du Morlet, en compagnie des Canards colvert et … d’une femelle de Canard siffleur qui les suit partout. Un mâle de Garrot est esseulé sur le lac des Allivoz, mais il y en a quatre à la Forestière (trois mâles et une femelle). Un des mâles parade.

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 9
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 4
  • Canard colvert : 155
  • Canard siffleur : 1
  • Chevalier guignette : 1
  • Cygne tuberculé : 23
  • Foulque macroule : 3000
  • Fuligule milouin : 210
  • Fuligule morillon : 53
  • Gallinule poule d’eau : 24
  • Goéland cendré : 1
  • Goéland leucophée : 15
  • Grand Cormoran : 180
  • Grande aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 34
  • Grèbe huppé : 68
  • Héron cendré : 37
  • Martin-pêcheur d’Europe : 2
  • Mouette rieuse : 180
  • Nette rousse : 120
  • Sarcelle d’hiver : 14
Goéland cendré. Wikimedia Commons Nikola Veljkovic.

Vue également, une femelle de Busard des roseaux vers le lac du Drapeau.

Busard des roseaux femelle. Wikimedia Commons.

Gilbert, Marie-Pierre, Myriam.

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Permanence d’accueil du public à l’observatoires des Grands Vernes du parc de Miribel-Jonage. Dimanche 8 janvier 2023.

Quelques beaux rayons de soleil au cours d’une matinée un peu grise. Le niveau du plan d’eau est très haut. Ce qui ne doit pas plaire aux espèces qui aiment à se glisser entre les herbes des berges ou des îlots. Pas de sarcelle, peu de colverts. Les observations ne sont pas nombreuses. Heureusement,  de bon matin, un Faucon pèlerin tente une attaque contre un butor qui se réfugie dans la roselière.

Faucon pélerin. Wikimedia Commons. Mike Baird.

Les visiteurs sont rares, mais un père de famille très intéressé justifie notre présence.

Observations.

  • Bécassine des marais :1
  • Bouscarle de Cetti : 2
  • Buse variable : 1
  • Butor étoilé : 1
  • Canard colvert : 6
  • Corneille noire : 1
  • Cygne tuberculé : 2
  • Faucon pélerin : 1
  • Foulque macroule : 120
  • Goéland leucophée : 3
  • Grand Cormoran : 15
  • Grèbe huppé : 2
  • Héron cendré : 2
  • Martin-pêcheur d’Europe : 1
  • Merle noir : 1
  • Mésange bleue : 8
  • Mésange charbonnière : 1
  • Mouette rieuse : 5
  • Pie bavarde : 2
  • Pigeon ramier : 9
  • Rougegorge familier : 1
Mésange charbonnière. JCD.

Myriam, Olivier.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 3 janvier 20213.

Si le matin est bien nuageux, le soleil nous rejoint vite et la température de 13° est inhabituelle pour un début janvier. Pourtant, malgré la douceur, nous observons trois Garrots à œil d’or dont un couple à la Forestière.

Garrot à œil d’or (couple). Wikimedia commons. Maga-chan.

Le niveau des lacs est très haut. Peu d’endroits donc pour le stationnement des Bécassines. Nous n’en  trouvons qu’une.

Bécassine des marais. Wikimedia Commons. Marek Szczepanek

Le comptage est perturbé par une battue aux sangliers. Les oiseaux stationnent sur les plans d’eau éloignés des nombreux coups de feu.

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 1
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 6
  • Canard colvert : 155
  • Canard siffleur : 3
  • Chevalier guignette : 2
  • Cygne tuberculé : 38
  • Foulque macroule : 3460
  • Fuligule milouin : 770
  • Fuligule morillon : 80
  • Gallinule poule d’eau : 16
  • Garrot à oeil d’or : 3
  • Goéland cendré : 2
  • Goéland leucophée : 18
  • Grand Cormoran: 180
  • Grèbe castagneux : 42
  • Grèbe huppé : 51
  • Héron cendré : 31
  • Martin-pêcheur d’Europe : 1
  • Mouette rieuse : 170
  • Nette rousse : 150
  • Râle d’eau : 1
  • Sarcelle d’hiver : 28
Fuligule morillon femelle. JCD.

Les compteurs : Gilbert, Jean-Claude, Marie, Myriam, Pascale.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 17 décembre 2022.

Température négative : de -4° à -1° dans l’après-midi. Sans trop de vent, heureusement (sauf face à quelques plans d’eau). Cette petite vague de froid a amené quelques oiseaux supplémentaires. Les Sarcelles d’hiver sont nombreuses.

Sarcelle d’hiver mâle. Wikipedia Commons. Andy Vernon.

Nous observons nos premiers Garrots à œil d’or. Deux mâles.

Garrot à oeil d’or mâle. Wikimedia Commons. Dick Daniels.

Un mâle de Canard pilet se repose sur l’île du Drapeau.

Canard pilet mâle. Wikimedia Commons. Savithri Singh.

Les Nettes rousses se sont déplacées du lac de l’île Paul à celui des Eaux Bleues. Les Fuligules milouins sont répartis sur deux plans d’eau : celui du Drapeau et celui de l’île Paul. Les Foulques sont presque partout. Bizarrement, le lac des Allivoz est quasiment désert…

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 7
  • Bernache nonnette : 1
  • Butor étoilé : 1
  • Canard chipeau : 31
  • Canard colvert : 220
  • Canard pilet : 1
  • Chevalier culblanc : 1
  • Chevalier guignette : 2
  • Cygne tuberculé : 42
  • Foulque macroule : 3830
  • Fuligule milouin : 570
  • Fuligule morillon : 100
  • Gallinule poule d’eau : 23
  • Garrot à oeil d’or : 2
  • Goéland cendré : 3
  • Goéland leucophée : 19
  • Grand Cormoran : 210
  • Grande Aigrette : 3
  • Grèbe castagneux : 24
  • Grèbe huppé : 84
  • Harle bièvre : 3
  • Héron cendré : 24
  • Martin-pêcheur d’Europe : 7
  • Mouette rieuse : 180
  • Nette rousse : 150
  • Sarcelle d’hiver : 160
  • Vanneau huppé : 1
Martin-pêcheur d’Europe. JCD.

Parmi les colverts du Grand Large, deux canards inconnus.

Toujours des grands vols de Grives litornes à la Forestière. Et signe d’un bon repas, une patte d’écrevisse sur la barrière de bois de l’un des observatoires du lac du Drapeau.

Marie-Pierre. Myriam.

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Permanence d’accueil du public. Observatoire des Grands Vernes du Parc de Miribel-Jonage. 11 décembre 2022.

Un temps bien brumeux et bien froid (les mares sont gelées) pour cette permanence. Les quelques coureurs ou cyclistes qui passent ne s’arrêtent pas. Il ne faut pas se refroidir. Mais notre présence immobile est récompensée par celle d’un Butor étoilé que nous pouvons observer toute la matinée.

Butor étoilé. MP.

Observations

  • Bouscarle de Cetti : 1
  • Buse variable : 1
  • Butor étoilé : 1
  • Canard chipeau : 16
  • Canard colvert : 4
  • Canard souchet : 3
  • Corneille noire : 8
  • Cygne tuberculé : 2
  • Foulque macroule : 30
  • Gallinule poule d’eau : 1
  • Goéland leucophée : 3
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 1
  • Héron cendré : 3
  • Merle noir : 1
  • Mésange à longue queue : 6
  • Mésange bleue : 3
  • Mésange charbonnière : 2
  • Mouette rieuse : 5
  • Pic noir : 1
  • Pic vert : 1
  • Pie bavarde : 1
  • Râle d’eau : 1
  • Rougegorge familier : 1
  • Sarcelle d’hiver : 1
  • Troglodyte mignon : 1
Rougegorge familier. JCD.

Myriam, Olivier.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 3 décembre 2022.

+ 3°. L’hiver commencerait-il à s’installer ? Le ciel est très gris et la visibilité laisse à désirer.

Le comptage des foulques est perturbé par des avirons qui traversent les groupes et provoquent leur dispersion. Quant aux milouins, ils s’envolent régulièrement sans raison apparente… À noter : un groupe de 11 Canards siffleurs sur le lac de la Forestière.

Canard siffleur (couple). YD.

Résultat du comptage.

  • Aigrette garzette : 1
  • Bécassine des marais : 4
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 15
  • Canard colvert : 196
  • Canard siffleur : 13
  • Canard souchet : 2
  • Chevalier guignette : 1
  • Cygne tuberculé : 37
  • Foulque macroule : 3630
  • Fuligule milouin : 500
  • Fuligule morillon : 78
  • Gallinule poule d’eau : 23
  • Goéland leucophée : 12
  • Grand Cormoran : 200
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 29
  • Grèbe huppé : 44
  • Héron cendré : 26
  • Martin-pêcheur d’Europe : 2
  • Mouettev rieuse : 75
  • Nette rousse : 157
  • Râle d’eau : 2
  • Sarcelle d’hiver : 49
Aigrette garzette. JCD.

Nous observons un beau groupe de grives à la Forestière : autant de Grives mauvis que de Grives litornes. 

Grive mauvis. Wikimedia commons. Billy Lindblom.
Grive litorne. Wikimedia commons. Hedera Baltica.

Nous trouvons quelques touffes de Germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys) en fleurs.

Et la coquille d’un bivalve assez gros qui a du faire le délice d’un « résident » du lac du Drapeau.

Les compteurs : Gilbert, Jean-Claude, Myriam.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 19 novembre 2022.

Grand Large. MP.

Soleil ponctué d’averses pour ce comptage. Ce qui nous permet de voir un arc-en-ciel et d’avoir une belle luminosité.

L’effectif des fuligules augmente.

Fuligule milouin. JCD.

Une énigme : sur un îlot de la Forestière, un Râle d’eau à crié, avec de rares interruptions, pendant plus de 30 minutes. Parfois un autre râle lui répondait. Nous n’avons noté aucun dérangement qui aurait pu expliquer ces cris.  

Râle d’eau. Wikimedia Commons. Steve Garvie.

Résultat du comptage.

  • Bécassine des marais : 8
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 13
  • Canard colvert : 224
  • Canard siffleur : 6
  • Canard souchet : 1
  • Chevalier guignette : 1
  • Cygne tuberculé : 67
  • Foulque macroule : 4000
  • Fuligule milouin : 440
  • Fuligule morillon : 51
  • Gallinule poule d’eau : 16
  • Goéland leucophée : 10
  • Grand Cormoran : 140
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 25
  • Grèbe huppé : 39
  • Héron cendré : 24
  • Martin-pêcheur d’Europe : 5
  • Mouette rieuse : 50
  • Nette rousse : 137
  • Râle d’eau : 3
  • Sarcelle d’hiver : 61
Grand Cormoran. JCD.

Au Pont d’Herbens, deux jeunes Ragondins (Myocastor coypus) peu farouches s’affairent sans se préoccuper de ceux qui les observent.

Ragondin. MP.

Toujours quelques fleurs dont deux Silènes : le Silène commun (Silene vulgaris) et le Silène à feuilles larges (Silene latifolia).

Silène commun. MP.
Silène à feuilles larges. MP.

Ou encore le Cirse lancéolé (Cirsium vulgare).

Cirse lancéolé. MP.

Un bourdon transi est « accroché » à une Achillée millefeuilles (Achillea millefolium), attendant que le soleil le réchauffe. Il s’agit de l’une des quatre espèces très proches que l’on ne peut distinguer sur photo : Bombus terrestris ou lucorum ou magnus ou cryptarum.

Bourdon. MP.

Les compteurs du jour : Gilbert, Marie-Pierre, Myriam.

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Permanence d’accueil du public à l’observatoire des Grands Vernes du parc de Miribel-Jonage. 13 novembre 2022.

Pas de chance, il a fallu jouer à cache-cache avec les bancs de brouillard. Avec un temps pareil, aucun visiteur ne s’est montré. À de rares moments, la visibilité s’est améliorée et a permis les observations ci dessous.

Butor étoilé. Wikimedia Commons. Nijland.
  • Bouscarle de Cetti : 1
  • Butor étoilé : 1
  • Canard chipeau : 2
  • Canard colvert : 8
  • Corneille noire : 6
  • Cygne tuberculé : 3
  • Étourneau sansonnet : 10
  • Foulque macroule : 3
  • Gallinule poule d’eau : 2
  • Goéland leucophée : 2
  • Grand Cormoran : 6
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 2
  • Héron cendré : 3
  • Martin-pêcheur d’Europe : 1
  • Merle noir : 1
  • Mésange à longue queue : 4
  • Mésange bleue : 1
  • Mésange charbonnière : 2
  • Pic vert : 1
  • Pouillot véloce : 1
  • Rougegorge familier : 1
  • Troglodyte mignon : 1

Grande Aigrette. Wikimedia Commons. Pkuczynski.

Olivier et Jean-Claude.

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Suivi des oiseaux d’eau hivernant au Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 5 novembre 2022.

La température n’est plus la même que celle du dernier comptage… Et avec un petit vent du nord, les gants sont les bienvenus. La Bernache nonnette observée il y a un mois arpente de nouveau les pelouses du Morlet. Un petit groupe de Bécasseaux variables est toujours visible sur les îlots du lac du Drapeau. Les Canards colvert sont très nombreux : 363 (à quelques unités près bien sûr !) dont 200 à la Forestière. Il faut remonter à janvier 2017 pour avoir un effectif aussi élevé sur le Grand Parc.

Canard colvert. YD.

Le lac qui présente la plus grande diversité est comme les années précédentes le lac des Allivoz : Canards chipeau, colvert, siffleur, souchet, Fuligules milouin et morillon, Grèbes huppés et castagneux… Observations faites avec le soleil qui fait scintiller les plumages. Et c’est là aussi qu’une Bouscarle de Cetti (fauvette aquatique discrète que l’on entend dans les roselières de tous les plans d’eau) a bien voulu se faire admirer.

Bouscarle de Cetti. Wikimedia commons. Luiz Lapa.

Résultat du comptage.

  • Bécasseau variable : 8
  • Bécassine des marais : 8
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 5
  • Canard colvert : 363
  • Canard siffleur : 6
  • Canard souchet : 24
  • Chevalier guignette : 2
  • Cygne tuberculé : 96
  • Foulque macroule : 3700
  • Fuligule milouin : 310
  • Fuligule morillon : 39
  • Gallinule poule d’eau : 20
  • Goéland leucophée : 5
  • Grand Cormoran : 150
  • Grande Aigrette : 1
  • Grèbe castagneux : 19
  • Grèbe huppé : 34
  • Héron cendré : 31
  • Martin-pêcheur d’Europe : 7
  • Mouette rieuse : 40
  • Nette rousse : 160
  • Râle d’eau : 1
  • Sarcelle d’hiver : 34
Canard souchet. YD.

Un Faucon émerillon fait une brève apparition, rasant le plan d’eau des Droites. Quelques fleurs égayent les chemins dont le Bugle petit-pin (Ajuga chamaepitys), une plante des milieux calcaires arides.

Bugle petit-pin ( (Ajuga chamaepitys). MP

Vipérine (Echium vulgare). MP.

Sauge officinale (Salvia officinalis). MP.

Coronille bigarée (Coronilla varia). MP.

Les insectes apprécient ces sources de nectar, en particulier le probable Bourdon des champs (Bombus pascuorum), le Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) et la Mélitée du mélampyre (Melicta athalia).

Bourdon des champs. MP.

Syrphe ceinturé. MP.

Mélitée du mélampyre. MP.

Les compteurs : Marie-Pierre, Maxime, Myriam.

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Permanence d’accueil du public à l’observatoire des Grands Vernes du Grand Parc de Miribel-Jonage. 9 octobre 2022.

Les permanences d’accueil du public à l’observatoire des grands Vernes ont repris. Pour mémoire, elles se tiennent le second dimanche de chaque mois d’octobre à mai. Ce 5 octobre, les visiteurs ont été peu nombreux… L’équipe des Naturalistes Rhodaniens a pu faire découvrir les oiseaux ci-dessous.

  • Bécassine des marais : 1
  • Bouscarle de Cetti: 1
  • Buse variable : 1
  • Canard chipeau : 1
  • Canard colvert : 6
  • Corneille noire : 1
  • Cygne tuberculé : 30
  • Foulque macroule : 15
  • Gallinule poule d’eau : 1
  • Goéland leucophée : 2
  • Grand Cormoran : 7
  • Grèbe castagneux : 2
  • Grèbe huppé : 1
  • Héron cendré : 4
  • Martin-pêcheur d’Europe : 1
  • Mésange à longue queue : 5
  • Mésange bleue : 1
  • Mésange charbonnière : 1
  • Mouette rieuse : 2
  • Pic noir : 1
  • Pic vert : 1
  • Pie bavarde : 1
  • Pigeon colombin : 1
  • Pigeon ramier : 20
  • Râle d’eau : 1
  • Rougegorge familier : 1
  • Troglodyte mignon : 1
Cygnes tuberculés. YD.

Héron cendré. YD.

Martin-pêcheur d’Europe. YD.

Eric, Olivier C., Olivier M., Yves.

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Suivi des oiseaux d’eau du Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 22 octobre 2022.

Temps estival pour ce comptage. Toujours quelques limicoles. L’effectif des foulques et des fuligules monte doucement alors que celui des cygnes baisse : tout ce qu’il y a de plus normal.

Résultat du comptage.

  • Bécasseau variable : 1
  • Bécassine des marais : 6
  • Canard chipeau : 1
  • Canard colvert : 158
  • Canard pilet : 1
  • Canard siffleur : 5
  • Canard souchet : 5
  • Cygne tuberculé : 146
  • Foulque macroule : 3590
  • Fuligule milouin : 210
  • Fuligule morillon : 39
  • Gallinule poule d’eau : 26
  • Goéland leucophée : 14
  • Grand Cormoran : 74
  • Grèbe castagneux : 22
  • Grèbe huppé : 28
  • Héron cendré : 12
  • Martin-pêcheur d’Europe : 9
  • Mouette rieuse : 47
  • Nette rousse : 154
  • Râle d’eau : 1
  • Sarcelle d’hiver : 50
Nette rousse. YD.

Martin-pêcheur d’Europe. JCD.

Sur notre parcours, nous observons par deux fois une couleuvre à collier (Natrix natrix) en train de nager, dont l’une de bonne taille.

Couleuvre à collier. Wikimedia commons.Bouke te Cate.

Et encore des insectes : les chenilles du Bombyx de la ronce (Macrothylacia rubi), celle du Bombyx du chêne (Lasiocampa quercus) et une punaise : la Corée marginée (Coreus marginatus).

Bombyx de la ronce. MP.

Corée marginée. MP.

Ont participé au comptage : Brigitte, Christiane, Daniel, Marie, Maxime, Myriam, Océane, Patrick.

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Suivi des oiseaux d’eau du Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 8 octobre 2022.

Si le comptage de la Forestière s’est fait sous le soleil, nous devons attendre un très long moment que les trombes d’eau s’arrêtent pour commencer celui de l’autre partie du parc. Les couleurs d’automne sont au rendez-vous.

La Bernache nonnette est toujours présente sur les pelouses du Morlet.

Bernache nonnette et Canard colvert. MD.

Il reste encore quelques limicoles. Et nous assistons au passage de plusieurs groupes de Hérons gardeboeufs.

Héron gardeboeufs. Wikimedia commons. PJT56.

Les centaines de foulques du lac du Drapeau sont très agitées. Plusieurs groupes, tel celui ci-dessous, se rejoignent, puis s’éloignent, puis se rejoignent, puis s’envolent… Comptage difficile !

Foulques macroule. MP.

Résultat du comptage.

  • Aigrette garzette : 1
  • Bécasseau variable : 2
  • Bécassine des marais : 6
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipreau : 10
  • Canard colvert : 206
  • Canard siffleur : 1
  • Chevalier guignette : 2
  • Cygne tuberculé : 218
  • Foulque macroule : 2770
  • Fuligule milouin : 170
  • Fuligule morillon : 18
  • Gallinule poule d’eau : 14
  • Goéland leucophée : 4
  • Grand Cormoran : 27
  • Grèbe castagneux : 14
  • Grèbe huppé : 34
  • Héron cendré : 30
  • Héron gardeboeufs : 57
  • Martin-pêcheur d’Europe : 8
  • Mouette rieuse : 38
  • Nette rousse : 122
  • Râle d’eau : 1
  • Sarcelle d’hiver : 27
Canard siffleur. JCD.

En plus des oiseaux d’eau, nous observons quelques papillons dont une femelle d’Argus bleu (Polyommatus icarus) et un accouplement de Soucis (Colias crocea).

Argus bleu femelle. MP.

Soucis. MP.

Participants au comptage : Jean-Claude, Marie, Marie-Pierre, Myriam, Stéphane.

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Suivi des oiseaux d’eau du Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 24 septembre 2022.

Ce comptage se déroule sous le soleil et une température agréable. La pluie de la nuit a laissé quelques gouttes sur les fruits des aubépines.

Une première surprise, sur les pelouses de l’Atoll : une Bernache nonnette ! S’est-elle échappée d’un parc ? Car cet oiseau qui niche des toundras arctiques à la Finlande ne s’observe pas souvent en France. Elle vient passer l’hiver plus au nord.

Bernache nonnette. Wikimedia commons. Thermos.

La seconde surprise ne viendra pas d’un oiseau mais d’un renard qui nous guette pendant que nous comptons une partie du lac du Drapeau.

Un Balbuzard pêcheur nous tient compagnie à la Forestière : il y reste longtemps, nous survolant assez bas. Un beau moment ! Même s’il ne pêche pas devant nous…

Balbuzard pêcheur. Wikimedia commons. Walter Sigmund.

Les limicoles sont encore très présents. Et il y a une belle diversité d’anatidés.

Chevalier culblanc. Wikimedia Commons. Hug Venables.
Canard siffleur (couple). Wikimedia commons. Tony Hisgett.

Résultat du comptage

  • Bécasseau variable : 12
  • Bécassine des marais : 7
  • Bernache nonnette : 1
  • Canard chipeau : 1
  • Canard colvert : 82
  • Canard pilet : 3
  • Canard siffleur : 2
  • Canard souchet : 1
  • Chevalier culblanc : 1
  • Chevalier guignette : 4
  • Cygne tuberculé : 270
  • Foulque macroule : 2790
  • Fuligule milouin : 110
  • Fuligule morillon : 9
  • Gallinule poule d’eau : 26
  • Goéland leucophée : 2
  • Grand Cormoran : 64
  • Grèbe castagneux : 17
  • Grèbe huppé : 37
  • Héron cendré : 32
  • Martin-pêcheur d’Europe : 11
  • Mouette rieuse : 46
  • Nette rousse : 150
  • Sarcelle d’hiver : 22
Mouette rieuse. JCD.

Les rayons du soleil passant à travers le feuillage colorent une mare limoneuse.

Le beau temps nous incite à flâner. Nous nous intéressons d’abord à la floraison de la Renouée japonaise qui est très mellifère. Cette plante invasive colonise bien des abords des plans d’eau…

Puis au Solidage du Canada (Solidago canadensis) et au Bident feuillé (Bidens frondosa) qui sont eux originaires d’Amérique.

Solidage du Canada. MP.
Bident feuillé. MP.

La prairie caillouteuse près des plans d’eau des Droites, régulièrement inondée lors des crues, accueille aussi une plante originaire d’Amérique du Nord : l’Euphorbe maculée (Euphorbia maculata).

Euphorbe maculée. MP.

Pour la flore indigène : la Renouée persicaire (Persicaria maculosa), la Chicorée sauvage (Cichorium intybus) et le Réséda raiponce (Reseda phyteuma).

Renouée persicaire. MP.
Chicorée sauvage. MP.
Réséda raiponce. MP.

Nous ne pouvons résister à l’observation de quelques insectes. Un souci (Colias crocea) qui butine un Buddleia de David (originaire de Chine…).

Le Souci. MP.

Une des trois espèces de cicindèle que l’on rencontre sur le site : la Cicindèle flexueuse (Lophyra flexuosa). Elles sont nombreuses à courir sur les sentiers sablonneux.

Cicindèle flexueuse. MP.

Et quelques odonates dont une femelle de Sympétrum méridional (Sympetrum meridionale), un Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum) et un mâle de Sympétrum strié (Sympetrum striolatum).

Le Sympétrum méridional. MP.
L’Orthétrum réticulé. MP.
Le Sympétrum strié. MP.

Les participants au comptage : Brigitte, Gilbert, Marie-Pierre, Myriam.

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7 mai 2022 : Grand Parc de Miribel-Jonage.

La Forestière. MP.

Le 7 mai 2022 a été organisée une sortie afin de découvrir à la fois les oiseaux d’eau migrateurs et la flore et les insectes des pelouses sèches de la partie Est du Grand parc de Miribel. Le matin a été consacré à l’observation des oiseaux nicheurs et migrateurs sur les plans d’eau peu profonds de la Forestière, favorables à l’alimentation des limicoles et des canards de surface. Nous sommes partis du parking du Rizan pour nous rendre vers les plans d’eau. En route, la flore des milieux humides : le Lotier maritime (Lotus maritimus) à la fleur solitaire jaune pâle, l’Iris faux acore (Iris pseudacorus) et la Viorne aubier (Viburnum opulus) sur laquelle nous avons trouvé une Cétoine punaise (Valgus hemipterus).

Lotier maritime. MP.

Iris faux acore. PJ.

Viorne obier. MP.

Cétoine punaise. MP.

Dans les fourrés, nous avons observé un Cardinal à tête rouge (Pyrochroa serraticornis) à l’affût d’une proie.

Cardinal rouge. MP.

Puis la chenille d’un hétérocère de la famille des géomètres : la Boarmie crépusculaire (Ectropis crepuscularia).

Chenille de Boarmie crépusculaire. MP.

Un peu plus loin, en bordure de sentier, des touffes de Grémil pourpre-bleu (Buglossoides purpurocaerulea) qui lui apprécie les milieux thermophiles.

Grémil pourpre-bleu. MP.

Nous avons fait de belles observations sur les îlots des plans d’eau : 9 Chevaliers aboyeurs, 6 Bécasseaux de Temminck, 2 Chevaliers sylvain, 4 Grands Gravelots, 1 Chevalier guignette, 2 Bécassines des marais, 4 Petits Gravelots, 2 Sternes pierregarin, 1 Aigrette garzette, 2 Échasses blanches. Si la nidification des Sternes et des Petits Gravelots était connue sur le site, cette année a vu celle des Échasses !

Chevalier aboyeur. JCD.

Bécasseau de Temminck. JCD.

Échasse blanche. JCD.

Bien sûr, les oiseaux d’eau habituels étaient également présents. Un Faucon hobereau et un Milan noir transportant une proie nous ont survolés. Ils sont également nicheurs sur le site.

Faucon hobereau. JCD.

Milan noir. JCD.

Quelques odonates, dont cet Agrion jouvencelle (Coenagrion puella).

Agrion jouvencelle. MP.

Un éphère.

Éphémère sp. PJ.

Et quelques papillons.

Azuré de l’esparcette (Polyommatus thersites). MP.

Argus vert (Callophrys rubi). MP.

L’après-midi nous avons prospecté les pelouses sèches autour de la ferme de la forestière. Les orchidées étaient nombreuses : Orchis militaire (Orchis militaris), Orchis pourpre (Orchis purpurea), Orchis homme-pendu (Orchis anthropophora), Orchis singe (Orchis simia) et Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora).

Orchis militaire. MP.

Orchis pourpre. MP.

Orchis singe. MP.

Ophrys bourdon. MP.

Nous nous sommes aussi intéressés aussi aux plantes typiques de ce milieu sec et basique, en particulier : la Globulaire ponctuée (Globularia bisnagarica), essentiellement présente sur le Grand Parc pour le département du Rhône.

Globulaire ponctuée. MP.

L’Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana).

Euphorbe de Séguier. MP.

L’Alsine à feuilles étroites (Minuartia hybrida).

Alsine à feuilles étroites. MP.

Et encore l’Alysson faux alysson (Alyssum alyssoides).

Alysson faux-alysson. MP.

Le Criocère de l’asperge (Crioceris asparagi) se régalait des rameaux des Asperges sauvages (Asparagus officinalis).

Criocère de l’asperge. MP.

Tandis qu’un Azuré des cytises rechargeait ses « batteries » sur une Pimprenelle (Poterium sanguisorba)

Azuré des cytises. MP.

En scrutant les arbres poussant en lisière de ces prairies, nous avons trouvé plusieurs chenilles dont celles du Double Oméga (Diloba caeruleocephala), du Petit Paon de nuit (Saturnia pavonia), de l’Orthosie rougeoyante (Orthosia miniosa) et un petit papillon, la Tordeuse de l’œillet (Olethreutes arcuella). Ce sont tous des hétérocères.

Chenille du Double oméga. MP.

Chenille du Petit Paon de nuit. MP.

Chenille de l’Orthosie rougeoyante. MP.
La Tordeuse de l’œillet. MP.

En fin d’après-midi nous sommes allés sur une pelouse très sèche sur le secteur de Jonage où le sol nu et les lichens ont un fort de recouvrement.

Une plante très rare dans le département était en pleine floraison : la Renoncule à feuilles de graminées (Ranunculus gramineus).

Renoncule à feuilles de graminées. MP.

Nous y avons aussi observé l’Hélianthème des Apennins (Helianthemum apenninum).

Hélianthème des Apennins. MP.

Au niveau des orchidées seule l’Ophrys araignée (Ophrys aranifera) adaptée au sol sec prospère.

Ophrys araignée. MP.

Ce milieu, à priori « hostile » accueillait une chenille dodue, celle de la Noctuelle boueuse (Aporophyla lueneburgensis).

Chenille de la Noctuelle boueuse. MP.

Un peu plus loin, un Lézard vert occidental nous surveillait discrètement.

Lézard vert. MP.

Les participants à cette journée bien remplie : Brigitte, Christiane, Daniel, Jean-Claude, Myriam, Patrick.

Compte-rendu : Myriam et Patrick.

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Suivi des oiseaux d’eau du Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 10 septembre 2022.

La Forestière. MP.

Un beau soleil et une température agréable nous ont accompagnés pour ce comptage. La brume matinale s’est vite « évaporée ».

Le Grand Large. MP.

Encore de beaux coups d’œil : deux Crabiers chevelus et quatre Guifettes noires au Grand Large, un Canard pilet et une belle présence de Bécassines des marais à la Forestière, deux Bihoreaux gris au Drapeau, des Canards souchets aux Allivoz et des Martins-pêcheurs un peu partout.

Martin-pêcheur d’Europe. YD.

Crabier chevelu. Wikimedia commons. Rob Stoeltje.

Résultat du comptage.

  • Aigrette garzette : 3
  • Bécassine des marais : 14
  • Bihoreau gris : 2
  • Canard colvert : 59
  • Canard pilet : 1
  • Canard souchet : 6
  • Chevalier guignette : 8
  • Crabier chevelu : 2
  • Cygne tuberculé : 379
  • Foulque macroule : 2570
  • Fuligule milouin : 70
  • Fuligule morillon : 9
  • Gallinule poule d’eau : 26
  • Goéland leucophée : 18
  • Grand Cormoran : 23
  • Grèbe castagnueux : 8
  • Grèbe huppé : 46
  • Guifette noire : 4
  • Héron cendré : 41
  • Martin-pêcheur d’Europe : 11
  • Mouette rieuse : 54
  • Nette rousse : 146
  • Râle d’eau : 1
  • Sarcelle d’hiver : 14
Chevalier guignette. JCD.

L’Asperge officinale (Asparagus officinalis) est en fleur. Les plants sont couverts de petites clochettes.

L’Asperge officinale. MP.

Bien sûr, nous y avons cherché, et trouvé, une des deux petites chrysomèles qui parasitent ces plantes : le Criocère à 12 points (Crioceris duodecimpuncta).

Le Criocère à 12 points. MP.

D’autres fleurs : peut-être l’Érigéron annuel (Erigeron annuus) et le Silène à feuilles larges (Silene latifolia).

Érigéron. MP.

Le Silène à larges feuilles. MD.

Toujours des papillons dont cette Belle-Dame (Vanessa cardui). Wikipedia nous apprend que « La Belle-Dame est le papillon à l’aire de distribution la plus large au monde : elle peut être observée sur tous les continents à l’exception de l’Antarctique et l’Amérique du Sud. Elle est considérée, parmi les papillons, comme le plus grand migrateur connu. »

La Belle-Dame. MP.

Ont participé à ce comptage : Brigitte ; Gilbert, Marie, Marie-Pierre, Myriam, Nicolas, Pascale.

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Les landes de Montagny. 2 septembre 2022.

Petite balade improvisée ce matin, avant les orages prévus dans l’après-midi. Nous partons de l’étang du Battoir pour cheminer dans le secteur de Colombie-Lavaure. Nous remarquons près d’une habitation un Févier d’Amérique (Gleditsia triacanthos) aux longues gousses.

La période de nidification est évidemment terminée et les oiseaux vagabondent. Nous entendons des Fauvettes mélanocéphales un peu partout. Mais sont-ce les mêmes qui se déplacent ? Il y en a quand même trois ensemble dans un petit secteur. Nous n’en observons qu’une en vol.

Fauvette mélanocéphale. Wikimedia commons. Andreas Trepte.

Un Circaète Jean-le-blanc nous fait le plaisir de nous survoler à basse altitude puis de se percher non loin de nous.

Circaète Jean-le-blanc. Wikimedia commons. Rdraksha Chodankar.

Nous observons aussi Rougequeue à front-blanc, Fauvette grisette, Pie-grièche écorcheur, Tourterelle des bois ; des oiseaux qui ne vont pas tarder à nous quitter pour leurs sites d’hivernage.

Tourterelle des bois. Wikimedia commons. Charle J Sharp.

Au total, nous contactons 35 espèces. Les dernières pluies ont permis à quelques fleurs de s’épanouir dont la Scille d’automne (Prospero autumnale).

La Scille d’automne. MP.

Nous voyons aussi la Linaire commune (Linaria vulgaris), l’Érodium à feuilles de cigüe (Erodium cicutarium), l’œillet armérie (Dianthus armeria) le Pourpier potager (Portulaca oleracea).

La Linaire commune. MP.

L’Érodium à feuilles de cigüe. MP.

L’Oeillet armérie. MP.

Le Pourpier potager. MP.

Tout comme la gracile Renouée des haies (Fallopia dumetorum), aux feuilles triangulaires et dont les longues tiges s’enroulent sur la végétation voisine.

La Renouée des haies (fleurs). MP.

La Renouée des haies (feuille). MP.

Nous sommes surprises de voir des buissons refleurir. Si certains pieds d’Épine noire (Prunus spinosa) sont bien en fruits, d’autres sont couverts de fleurs. Certains Cornouillers sanguins (Cornus sanguinea) et Fusains d’Europe (Euonymus europaeus) sont eux prêts à refleurir. Sans doute le résultat du stress subi pendant les canicules de l’été.

Fruits de l’Épine noire. MP.

L’Épine noire. MP.

Les papillons sont bien présents.

Le Flambé (Iphiclides podalirius). MP.

Le Cuivré commun (Lycaena phlaeas). MP.

L’Argus bleu (Polyommatus icarus). MP.

La Mélitée des centaurées (Melitaea phoebe) vient récupérer des minéraux dans une crotte fraîche de chien.

La Mélitée des centaurées. MP.

Dans une « prairie » recouverte entièrement de Renouée des oiseaux (Polygonum aviculare) et de Gypsophile des murailles (Gypsophila muralis) nous observons un bon nombre d’hétérocères dont la Phalène sacrée (Rhodometra sacraria), l’Ensanglantée des renouées (Lythria purpuraria), la Phalène rougeâtre (scopula rubiginata).

La Renouée des oiseaux. MP.

La Gypsophile des murailles. MP.

La Phalène sacrée. MP.

L’Ensanglantée des renouées. MP.

La Phalène rougeâtre. MADO.

Près de l’ex étang du Battoir, un Lézard des murailles nous observe depuis sa cachette.

Nous lisons attentivement les explications concernant la modification du lieu. (le montage n’est pas très esthétique mais il permet de comprendre !)

Marie, Myriam.

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Suivi des oiseaux d’eau du Grand Parc de Miribel-Jonage. Comptage du 17 août 2022.

Temps orageux pour la reprise de cette nouvelle saison de comptage. En arrivant tôt, juste après la pluie, du côté du Morlet, des Canards colverts cherchent leur pitance sur le parc de stationnement…

Le soleil et la chaleur (trop forte…) nous accompagnent jusqu’à 15 heures et nous sommes déjà dans nos voitures quand l’orage reprend de plus belle. Une constatation : les oiseaux d’eau sont plus présents que l’an dernier à la même époque. D’abord par le nombre d’espèces : 30, dont 5 d’ardéidés et 6 de limicoles (les îlots de la Forestière étant découverts). Puis par les effectifs. Les foulques n’étaient que 520 le 17 août 2021, les colverts et les nettes deux fois moins nombreux. À signaler, une très belle observation d’un blongios juvénile à l’affût. Il est resté une dizaine de minutes tendu comme un arc, puis a commencé à se dandiner doucement et a fondu sur sa proie, rapide comme l’éclair. Il a ensuite disparu dans le feuillage.

Blongios nain juvénile. Wikimedia Commons. Marek Szczepanek.

Résultat du comptage.

  • Aigrette garzette : 3
  • Bécassine des marais : 3
  • Bihoreau gris : 1
  • Blongios nain : 2
  • Canard chipeau : 4
  • Canard colvert : 208
  • Canard souchet : 1
  • Chevalier culblanc : 1
  • Chevalier guignette : 11
  • Chevalier sylvain : 4
  • Cygne tuberculé : 373
  • Foulque macroule : 2380
  • Fuligule milouin : 25
  • Fuligule morillon : 2
  • Gallinule poule d’eau : 51
  • Goéland leucophée : 5
  • Grand Cormoran : 11
  • Grand Gravelot : 3
  • Grèbe castagneux : 3
  • Grèbe huppé : 41
  • Héron cendré : 42
  • Héron gardeboeufs : 5
  • Martin-pêcheur d’Europe : 10
  • Mouette rieuse : 24
  • Nette rousse : 130
  • Petit Gravelot : 5
  • Râle d’eau : 2
  • Sarcelle d’hiver : 14
  • Sterne pierregarin : 23
  • Vanneau huppé : 20
Chevaliers sylvain. Wikimedia commons. Nicola Veljkovic.

Aigrette garzette. JCD.

Bien sûr, nous constatons ici aussi les résultats des canicules de l’été. Le feuillage est grillé.

Le niveau de certains plans d’eau est très bas.

Nous préférons regarder la flore et les insectes qui restent.

La Salicaire pourpre (Lytrum salicaria). MP.

Le Sureau yèble (Sambuscus ebulus). MP.

Le Souci (Colias crocea). MP.

Le Flambé (Iphiclides podalirius). MP.

L’Azuré commun (Polyommatus icarus). MP.

Marie-Pierre, Myriam.

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Sainte-Consorce. 22 AVRIL 2022.

Nous étions 9, ce matin, sur la place du village de Sainte-Consorce, prêts à arpenter les chemins de cette petite commune de l’ouest Lyonnais. Des oiseaux chantent dans les jardins arborés des résidences : Serin cini, Chardonneret, Fauvette à tête noire, Pinson des arbres, Rouge-queue noir, Pigeon ramier, Tourterelle turque.

Serin cini. JCD.

Fauvette à tête noire. JCD.

Pinson des arbres. JCD.

Quelques moineaux s’ébattent, piaillant tantôt sur les toits, tantôt dans le couvert des haies. L’habitat humain devient rapidement clairsemé, car du centre du village, le paysage s’ouvre très vite sur des prairies bocagères.

Ce milieu permet l’observation de nouveaux oiseaux, qui diversifient encore le fond sonore. Les Rossignols se répondent, les Fauvettes grisette marquent depuis plusieurs semaines leur territoire. Un Bruant zizi chante aussi. Au loin, les cris lancinants d’un Pic vert. Pies, étourneaux, choucas, corneilles, se nourrissent au sol.

Corneille noire. JCD.

Plus loin, un petit groupe de hérons garde-bœufs se déplace d’une prairie à l’autre.

Héron garde-boeufs. JCD.

Nous descendons jusqu’au fond du vallon, longeant les haies de Pruneliers, de Fusain d’Europe, de grands chênes et d’Aubépines à un style en fleurs (Crateagus monogyna).

Aubépine à un style. MP.

Les chenilles du papillon de nuit le Cul brun (Euproctis chrysorrhoea) y ont fait leur cocon.

En cherchant avec attention, nous découvrons plusieurs reptiles, s’exposant discrètement aux rayons du soleil matinal, à travers la végétation. La Couleuvre verte et jaune y trouve un habitat propice ; celle-ci se nourrit principalement d’autres reptiles. Nous trouvons d’ailleurs des lézards des murailles et lézards verts en nombre le long des haies. Ces deux espèces de lézards sont insectivores.

Couleuvre verte et jaune. NG.

Lézard vert occidental. NG.

Lézard des murailles. MP.

Dans le fond du vallon, un ruisseau, le Ratier, traverse la commune.

Sa ripisylve étroite ou les bois qui le jouxtent offrent un habitat propice aux oiseaux sylvicoles. Nous contactons le Troglodyte, le Coucou, le Pic épeiche, la Buse variable, le Loriot, la Sitelle torchepot, le Grimpereau des jardins, le Rouge gorge, les Pouillot fitis et véloce, le Geai des chênes…

Troglodyte mignon. JCD.

Grimpereau des jardins. JCD.

Geai des chênes. JCD.

À la lisière, une Couleuvre à collier se prélasse. Une grenouille verte saute dans l’eau du ruisseau. À proximité, la Stellaire holostée (Stellaria holostea) forme un beau tapis sous les arbres, avec parfois un peu de Lierre terrestre (Glechoma hederacea).

Stellaire holostée. MP.

Gléchome lierre terrestre. MP.

Plus tard, alors que nous remontons un petit vallon affluent du Ratier, le chant caractéristique de la huppe (pou… pou pou !) nous permet de localiser un oiseau se déplaçant tantôt au sol à la recherche de nourriture, tantôt se perchant dans les basses branches des arbres.

Huppe fasciée. Wikimedia commons. Keta.

Le milieu est varié. Prairies bocagères, avec des haies plus ou moins denses, de vieux saules isolés, petit alignement de peupliers, petit peuplement de robiniers, quelques maisons avec de grands jardins…le relief est assez marqué. Cadre préservé ?

Cerisier à grappes (Prunus padus). MP.

Ici, nous nous attardons à écouter plusieurs Chouettes chevêches qui se répondent en plein jour. Quelques Guêpiers d’Europe nous survolent, en migration. Le manège intrigant de deux Mésanges à longue queue attire notre regard. Celles-ci font des allers et venues, rejoignant alternativement un point précis caché dans l’épaisseur d’une haie. Impossible de localiser leur nid. Un rossignol nous ignore, perché à découvert ; celui -ci lance des vocalises. Nous passons un long moment ébahis, à l’écoute de son chant puissant.

Rossignol philomèle. JCD.

Le sentier passe dans un sous-bois de chênes au feuillage vert tendre. Nous remarquons de nombreuses gales.

Nous observons quelques insectes : le Botys de la traînasse (Uresiphita gilvata) dont la chenille se nourrit de genêt.

Le Botys de la traînasse. MD.

Également, le Cercope sanguinolent (Cercopis sanguinolenta), le Cardinal à tête rouge (Pyrochroa serraticornis) et un accouplement de tipules, du genre Nephrotoma.

Le Cercope sanguinolent. MP.
Le Cardinal à tête rouge. MP.

Tipules. MP.

En montant vers Pollionnay, le milieu s’ouvre, laissant place à de grands champs, de grandes prairies avec de rares morceaux de haies. Des abeilles, des papillons butinent.

Machaon (Papilio machaon). JCD.

Une Fauvette grisette parade. Un Tarier pâtre alarme devant nous. Il traverse la prairie, se perchant de loin en loin sur les hautes herbes en nous surveillant.

Fauvette grisette. JCD.

Tarier pâtre mâle. JCD.

Perché sur le haut d’un buisson, un Bruant proyer (classé sur liste rouge au niveau national) marque son territoire de son chant caractéristique.

Bruant proyer. JCD.

Un petit groupe de 3 Tariers des prés occupent une clôture. Ils chassent les insectes, revenant alternativement sur leurs perchoirs. Cette espèce migratrice est menacée (sur liste rouge au niveau européen et mondial). Elle a déjà été notée nicheuse dans ce secteur. Trop tôt dans la saison pour confirmer leur nidification cette année, ces individus sont sans doute simplement en halte migratoire.

Tarier des prés mâle. JCD.

Au loin, sur un arbre mort, nous distinguons aux jumelles un Traquet motteux. Lui aussi en halte migratoire.

C’est l’après-midi. Les oiseaux, moins actifs, se font plus discrets. Haut dans le ciel, un Milan noir, un Milan royal et un Épervier tournoient. Nous notons la présence de quelques orchidées en fleurs. Ainsi que quelques insectes.

Orchis bouffon. MP.

Chrysotoxe prudent femelle (Chrysotoxum cautum). MP.
Paon de jour (Aglais io). MP.

Notre sortie a permis l’observation de 50 espèces d’oiseaux . Une belle diversité mais des effectifs faibles d’oiseaux communs par rapport aux années passées (par exemple, un seul couple d’Hirondelles rustiques observé, aucun Rouge queue à front blanc !).

Ont participé à cette sortie : Hélène, Hugo, Jules, Marcelle, Marie, Michel, Myriam, Nicolas, Simone.

Compte-rendu : Nicolas.

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Entretien des nichoirs à Chevêche d’Athéna. Coteaux du Lyonnais. 13 août 2022.

Pour éviter les trop fortes températures (nous en sommes à la troisième canicule depuis mai), nous avons commencé l’entretien annuel de « nos » nichoirs à Chevêche d’Athéna très tôt ce samedi. La désolation des paysages saute aux yeux. Prairies, arbres  et haies sont grillés.

Plus d’herbe verte pour nos amies les vaches…

Une Chevêche s’envole du premier nichoir que nous ouvrons.

Chevêche d’Athéna. YD.

C’est bon signe… sauf que les autres visites de la matinée ne sont pas aussi fructueuses. Sur les 13 nichoirs contrôlés, nous observons 4 preuves de nidification et 3 d’occupation sans reproduction (présence de pelotes). Nous trouvons les cadavres de 3 jeunes dans l’un des nichoirs. Que s’est-il passé ? Mort des parents ? Manque de nourriture ? Après avoir trouvé une patte de poule dans l’un des nichoirs et 4 œufs de poule dans un autre, nous posons un dispositif anti-fouine.

Comme chaque année, nous changeons la litière et donnons un coup de pinceau (huile de lin) sur ceux qui ont vieilli.

Finalement, grâce à Christian qui a passé d’autres matinées à contrôler les 16 nichoirs restants, nous pouvons faire le bilan. Il est bien moins bon que celui de l’an dernier, mais il dans la norme des années précédentes. La moitié des nichoirs posés accueillent nos chouettes. D’autres sont squattés par les mésanges, les étourneaux ou des guêpes polistes. Ce ne sont pas des polistes que nous remarquons dans une cavité du sol à proximité d’un nichoir. Mais sans doute des Guêpes communes (Vespa vulgaris), différenciables de la Guêpe germanique (Vespa germanica) à quelques détails non visibles sur la photo.

Nos autres observations : un Circaète Jean-le-blanc perché dans un arbre et houspillé par une Buse variable. Il finit par décoller ce qui nous permet de noter une nouvelle fois la grande différence de taille entre les deux espèces. Également un groupe de Hérons gardeboeufs, une Bondrée apivore et une quinzaine d’autres espèces. Rendez-vous l’année prochaine !

Christian, Marcelle, Marie, Marie-Pierre, Myriam.

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Rontalon. 7 août 2022.

Grand soleil, pour cette balade estivale. 19° à notre départ et 30° l’après-midi. Heureusement, il y a un peu de vent et le circuit des Ravières de la commune de Rontalon est souvent ombragé.

Rontalon est une commune agricole qui  fait partie de la Communauté de Communes du Pays Mornantais. Après les trois canicules ayant sévi depuis mai, les prairies sont particulièrement sèches. Les nombreuses zones boisées tempèrent néanmoins l’impression d’aridité, même si en regardant de près, nous constatons que les arbres souffrent. Nous suivons des ruisseaux qui sont parfois à sec. Mais il reste un peu d’eau qui court dans celui du Cartelier et la végétation qui le borde est verte.

En cette saison, les oiseaux sont discrets. La période de nidification est terminée pour la plupart d’entre eux, ils sont donc beaucoup moins actifs. Sans compter qu’ils doivent se protéger des ardeurs du soleil au cœur de la végétation. Mais ils sont bien là. Nous contactons 35 espèces au long de la journée. Nous entendons Pic vert, Pic épeiche et Pic épeichette, Sittelle torchepot et Grimpereau des jardins. Nous apercevons furtivement Mésanges charbonnière, bleue, huppée et à longue queue, Pinson des arbres et quelques Bruants zizi. Les Fauvettes à tête noire se régalent des baies de Sureau noir (Sambuscus nigra). Un Héron cendré profite d’une mare. Une Grive draine se tient à l’ombre au sol en lisière de bois. Plusieurs pouillots dont au moins un Pouillot fitis se nourrissent dans une friche. 80 corvidés bavards (Corbeaux freux et Corneilles noires) se reposent dans une prairie.

Pouillot fifis. Wikimedia commons. Gailhampshire.

Les plus visibles sont les rapaces et nous en observons souvent. Milans noir et royal, Buse variable, Faucon crécerelle, Busard Saint-Martin et sans doute un Circaète Jean le Blanc entendu et vu trop rapidement.

Milan royal. YD.

Les papillons sont assez nombreux. L a chaleur a rechargé leur « batterie » et ils volent sans avoir pitié des photographes qui tentent de les immortaliser.  Nous observons 13 espèces de rhopalocères (papillon de jour) dont : le Souci (Colias crocea), la Mégère (Lasiommata megera), l’Argus bleu (Polyommatus icarus), la Mélitée orangée (Melitaea didyma), la Mélitée du mélampyre (Mellicta athalia), le Petit nacré (Issoria lathonia), l’Hespérie des potentilles (Pyrgus armoricanus).

Le Souci. MP.

La Mégère. MP.

L’Argus bleu. MP.

La Mélitée orangée. MP.

La Mélitée du mélampyre. MP.

Le Petit Nacré. MP.

L’Hespérie des potentilles. MP.

Les hétérocères (papillon de nuit) sont plus tranquilles (à part bien sûr les nombreuses Ecailles chinées (Euplagia quadripunctaria) qui butinent les Eupatoires chanvrines (Eupatorium cannabinum)). Nous en observons 12 espèces dont la Pyrale de la luzerne (Nomophila noctuella), la Noctuelle dysodée (Hecatera dysodea), l’Arlequinette jaune (Acontia trabealis), l’Ensanglantée des renouées (Lythria purpuraria.

La Noctuelle disodée (en haut) et la Pyrale de la luzerne. MP
L’Arlequinette jaune. MP.
L’Ensanglantée des renouées. MP.

Quelques rares autres insectes : la Punaise à pattes rouges (Carpocoris purpureipennis), le Codulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), le Mylabre variable (Mylabris variabilis).

La Punaise à pattes rouges. MP.
Le Cordulégastre annelé. MP.
Le Mylabre variable. MP.

Les criquets sautent sous nos pas mais nous ne cherchons pas à les identifier. Les Argiopes frelon (Argiope bruennichi) sont fréquentes. Mais rappelons que les araignées ne sont pas des insectes !

L’Argiope frelon. MP.

Malgré la sécheresse, il reste quelques fleurs dont : le Chardon penché (Carduus nutans), la Morelle douce-amère (Solanum dulcamara), la Mauve musquée (Malva moschata), la Linaire commune (Linaria vulgaris).

Le Chardon penché. M
La Morelle douce-amère. MP.
La Mauve musquée. MP.
La Linaire commune. MP.

En résumé, une balade à refaire au printemps, quand la nature sera moins endormie.

Ilona, Léo, Marcelle, Marie-Pierre, Myriam, Thomas.

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Sortie du 26 juin 2022. Saint-Christophe la Montagne et Trades.

Plan d’eau de Trades. MP

Le thème de cette sortie était les libellules afin que notre association participe au « Marathon », opération nationale, proposé dans la région par Cyrille Deliry .

Les libellules (odonates), sont des insectes, classés en deux groupes : les Zygoptères ou Demoiselles (abdomen mince et ailes repliées au repos) et les Anisoptères (plus grosses avec des ailes étalées au repos). Elles passent la majeure partie de leur vie dans l’eau sous forme de larves. Chaque milieu humide a son type de libellules : grands et petits lacs, étangs et gravières, marais, sources suintantes et marais de pente, marais de montagne, rivières et ruisseaux.

Daniel GRAND avait publié un livre sur les libellules du Rhône, qui nous a servi pour nos identifications.

À 9 h, rendez vous à Trades. Nous devons renoncer à prospecter en raison d’une pluie diluvienne qui nous trempe et qui ne permet d’observer ni libellules ni autre faune.

Enfin, en tout début d’après-midi, la pluie s’arrête. Et c’est sous un ciel gris et menaçant que nous nous mettons en route pour découvrir les libellules du plan d’eau de Trades alimenté par les eaux de la Grosne occidentale qui coule à côté.

Nous prospectons deux petits plans d’eau creusés un peu plus loin, très végétalisés  (roseaux et autres plantes exotiques), habités par quelques grenouilles.

Si les « petites » libellules ne sont pas trop affectées par l’humidité, le manque de soleil et une température de 16 degrés environ ne favorisent pas l’observation des plus grosses. Nous observons ainsi : l’Agrion élégant (Ischnura elegans), l’Agrion de Vander Linden (Erythromma lindenii), l’Agrion à larges pattes (Platycnemis pennipes), le Calloptéryx éclatant (Callopteryx splendens), le Calloptéryx vierge (Callopteryx virgo), l’Agrion délicat (Ceriagrion tenellum) et l’Agrion jouvencelle (Coenagrion puella).

L’Agrion élégant. MP.

L’Agrion de Vander Linden femelle. MP.

L’Agrion à larges pattes mâle. MP.

Le Callopteryx éclatant mâle.

Le Callopteryx vierge femelle. MP.

L’Agrion délicat mâle. MP.

L’Agrion jouvencelle. MP.

Une seule « grosse » libellule, aux ailes bien abîmées, l’æschne paisible (Boyeria irene)

L’æschne paisible. MP.

Mais aussi une exuvie d’Anax dont il reste à départager si s’agit de celle de l’Anax empereur (Anas imperator) ou celle de l’Anax Napolitain (Anax parthenope).

Quelques plantes : la Scrophulaire noueuse (Scrophularia nodosa) plante hôte de la chenille de la Cucullie du même nom, un hétérocère (Cucullia scrophulariae).

Chenille de Cucullie de la scrophulaire. MP.

Le Séneçon Jacobée accueillant lui les chenilles du papillon Goutte de sang (Tyria jacobaeae).

Chenille de la Goutte de sang. MP.

D’autres plantes : la Reine des prés, déjà fleurie, le Sceau de Salomon, l’Achillée sternutatoire (Achillea ptarmica).

L’Achillée sternutatoire. MP.

Quelques « petites bêtes » intéressantes : de nombreux couples de Tétragnathe étirée (Tetragnatha extensa), une araignée que l’on trouve dans les milieux humides.

Couple de Tétragnathe étirée (femelle en haut). MP.

Une chrysomèle : Phyllobrotica quadrimaculata, que l’on trouve aussi dans les milieux humides.

brotica quadrimaculata. MP.

Une cicadelle : Evacanthus interruptus.

Evacanthus interruptus. MP.

Un diptère Eutolmus rufibarbis.

 

Eutolmus rufibarbis. MP.

Et un autre insecte, peut-être l’Isside commun (Issus coleoptratus).

Quelques oiseaux : Héron cendré, Canard Colvert, Huppe fasciée, Bergeronnette des ruisseaux, Bruant zizi, Accenteur mouchet…

Puis nous allons jusqu’au pont de Noret sur la commune de Saint-Christophe la Montagne qui enjambe la Grosne, environ 1 km plus en amont. La Grosne occidentale passe dans un vallon bordé d’un bocage où paissent des troupeaux de vaches. Il y a encore de nombreuses fermes et les petites exploitations d’élevage bovin ont maintenu une bonne partie des haies.

Bocage. ML.

Le site est moins arboré et un enrochement bordant les rives a proximité du pont sert de reposoir aux Calloptéryx. Nous observons aussi un Gomphe à forceps (Onychogomphus forcipatus) tout neuf dans la végétation voisine.

Gomphe à forceps. MP.

Nous empruntons le chemin bordé de haies et d’un écoulement d’eau de source où un Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii) agrippé dans la végétation semble ne plus pouvoir voler ses ailes étant bien endommagées.

Codulégaste annelé. MP.

Nous y trouvons également l’Ambrette amphibie (succinea putris), un petit escargot des lieux humides.

L’Ambrette amphibie. MP.

Une chenille à la forme étrange nous fait poser quelques questions. C’est celle de l’Ennomos du lilas (Apeira syringaria), un hétérocère.

Chenille de l’Ennomos du lilas. MP.

Encore une belle observation, celle du Cigarier du noisetier (Apoderus coryli ) avec le « cigare » que confectionne la femelle pour y pondre ses œufs en découpant et en enroulant une feuille.

Le Cigarier du noisetier. MP.

« Cigare » du Cigarier du noisetier. MP.

Quelques oiseaux supplémentaires : Alouette lulu, Faucon crécerelle, Hirondelles de fenêtre, Hirondelles rustiques…

Pour rejoindre la voiture, nous avons devons « affronter » un troupeau d’une vingtaine de vaches qui remontent le chemin pour aller se faire traire à la ferme. Pas habituées à rencontrer des marcheurs sur leur passage, elles hésitent longuement à nous croiser. Quel embouteillage de campagne !

Marcelle, Marie-Pierre, Myriam. Compte-rendu : Marcelle et Myriam.

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Balade naturaliste sur la commune de Courzieu. 26 mai 2022.

Courzieu est une commune des Monts du Lyonnais, appartenant à la communauté de communes des pays de l’Arbresle. C’est une commune très boisée, avec parfois de très beaux arbres, mais où l’activité agricole est aussi bien présente.

Châtaignier. MP.

Nous savons choisi la balade « Fraises et cerises » proposées par Visio-rando. Nous partons du raidillon situé en face de l’église Saint-Didier et dominons le bourg pendant un moment. Puis nous traversons exploitations et petits bois.

Comme le nom de la randonnée l’indique, les plantations de cerisiers sont très nombreuses. Quant aux fraises, elles sont sans doute cultivées dans les tunnels.

En fait, nous nous intéressons surtout aux fraises sauvages trouvées le long des sentiers.

Mais il n’y a pas que la gourmandise ! Côté oiseaux, nous observons 35 espèces. Ce qui n’est pas beaucoup. Nous retenons la Bergeronnette des ruisseaux sur le toit d’une maison et la dizaine d’Hirondelles de fenêtre dans le bourg ; la femelle de Pinson des arbres transportant des matériaux ; les huit Loriots d’Europe, en quatre lieux-dits différents et, qu’avec beaucoup de patience, nous observons en vol plusieurs fois ; le Pic épeiche faisant des allers-retours jusqu’à un bois et dont nous entendons les cris des jeunes ; le couple de Pie-grièche écorcheur et le Pipit des arbres que nous observons un bon moment.

Loriot d’Europe. Wikimedia Commons. Dog Funtom.

Pipit des arbres. Wikimedia Commons. MPF.

La flore rencontrée varie selon les milieux : l’Epiaire des bois (Stachys sylvatica) à l’odeur si… particulière d’où son autre nom vernaculaire : l’Ortie puante.

L’Épiaire des bois. MP.

Le Cerfeuil énivrant (Chaerophyllum temulum), en lisière, qui attire de nombreux insectes.

Le Cerfeuil énivrant. MP.

Le long des sentiers, en milieu ouvert : la Gesse des prés (Lathyrus pratensis), tout comme l’œillet armérie (Dianthus armeria) et l’Andryale à feuilles entières (Andryala integrifolia).

La Gesse des prés. MP.

L’oeillet armérie. MP.

L’Andryale à feuilles entières. MP.

Le temps chaud se prête bien à l’observation des insectes : vingt espèces de coléoptères dont les deux espèces de clairons. Le Clairon des ruches (Trichodes alvearius) et le Clairon des abeilles (Trichodes apiarius). Les larves des deux vivent dans les nids d’hyménoptères au détriment de leurs larves voire des adultes. Les imagos sont essentiellement phytophages mais ne dédaignent pas de petits insectes. Mophologiquement, on distingue les deux espèces par les détails suivants : la première bande noire sur les élytres d’alvearius est en « V », la dernière bande noire ne va pas jusqu’au bout de l’abdomen qui se termine donc par une pointe rouge ce qui n’est pas le cas pour apiarius. Alvearius a également une pilosité abondante. La première bande noire des élytres d’apiarius est droite.

Le Clairon des ruches. MP.

Le Clairon des abeilles. MP.

Nous n’observons qu’une espèce de cantharide : le Téléphore livide (Cantharis livida), la forme avec des élytres noirs.

Le Téléphore livide. MP.

La Lepture fauve (Stictoleptura fulva), la Lepture tachetée (Rutpela maculata), la Lepture goutte de miel (Anoplodera sexguttata), le Sténoptère roux (Stenopterus rufus) et la Petite Saperde (Saperda populnea) font partie de la famille des Cérambicidés (longicornes). Les adultes sont phytophages et les larves se développent dans le bois.

La Lepture fauve. MP.

La Lepture tachetée. MP.

La Lepture goutte de miel. MP.

Le Sténoptère roux. MP.

La Petite Saperde. MP.

Un coléoptère de la famille des Œdomeridae : l’œdémère noble (Œdemera nobilis), lui aussi phytophage et dont les larves se développent dans le bois mort.

L’œdémère noble. MP.

Pour en terminer avec les coléopères (mais bien d’autres ont été observés en particulier des cétoines), deux chrysomèles : la Chrysomèle mentholée (Chrysolina herbacea) sur sa plante hôte et Chrysolina cerealis que l’on trouve sur le serpolet mais qui peut s’abriter dans d’autres fleurs aux heures les plus chaudes de la journée.

La Chrysomèle mentholée. MP.

Chrysolina cerealis. MP.

En lisière de bois, nous observons un insecte au nom vernaculaire étrange : le Richard des prunes (Ptosima undecimmaculata). Il appartient à la famille des Buprestidés. Il se nourrit de feuilles de rosacées et donc de prunellier.

Le Richard des prunes. MP.

Pour les hétéropères : un très grand nombre de Punaises arlequin (Graphosum italicum), de petits rassemblements de Corées marginées (coreus marginatus), la Punaise brune à antennes et bords panachés (Dolycoris baccarum) et Piezodorus lituratus.

Piezodorus lituratus. MP.

Une Grande Sauterelle verte (Tettigonia viridissima) se cache dans les hautes herbes.

La Grande Sauterelle verte. MP.

Une libellule, le Gomphe à pinces (Onychogomphus forcipatus) est elle posée sur le sentier, non loin d’un ruisseau.

Le Gomphe à pinces. MP.

Un très joli diptère : l’Otite élégante (Otites jucunda) a bien voulu poser pour la photo.

L’Otite élégante. MP.

Mais parmi les insectes, il y a bien sûr les papillons. Et ils sont nombreux le long des chemins. Onze espèces de Rhopalocères dont : le Collier de corail (Aricia agestis), la Mélitée orangée (Melitaea didyma), la Mélitée du mélampyre (Melitaea athalia), la Mélitée des scabieuses (Mellicta parthenoides) et une trentaine de chenilles de Paon de jour (Aglais io).

Le Collier de corail. MD.

La Mélitée orangée. MD.

La Mélitée du mélampyre. MP.

La Mélitée des scabieuses. MP.

Chenille du Paon de jour. MP.

Dix-sept espèces d’hétérocères dont : la Brocatelle d’or (Camptogramma bilineata), l’Evergète de l’alliaire (Evergestis limbata), Celypha striana, le Crambus rayé (Chrysocrambus craterellus), la Zigène de la filipendule (Zygaena filipendulae), une chenille d’Écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) sur Séneçon jacobée (Jacobaea vulgaris) qui est la plante hôte d’un bel hétérocère qui s’est posé trop peu de temps pour une photo correcte : la Goutte de sang (Tyria jacobaeae).

La Brocatelle d’or. MP.

L’Evergète de l’alliaire. MP.

Celypha striana. MP.

Le Crambus rayé. MD.

La Zygène de la filipendule. MP.

Chenille de l’Écaille chinée. MP.

La Goutte de sang. MP.

Participaient à cette balade enrichissante : Marie, Marie-Pierre, Myriam, Simone.

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Balade naturaliste au départ d’Yzeron. 22 mai 2022.

Le temps étant chaud et le risque d’orage semblant probable, Marie-Pierre et moi avons décidé de choisir un lieu de parcours un peu frais par l’altitude et ombragé : Yzeron pour le départ, puis Montromand.

Départ dès 8 h 30 du lac du Ronzey où il y avait peu de randonneurs à cette heure encore matinale. Le lac du Ronzey est une retenue d’eau réalisée en 1982 afin de réduire les risques d’inondations sur les communes situées en contre bas sur son parcours.

Iris des marais ou Iris faux acore (Iris pseudacorus)

Sur le « lac », des canards colvert sillonnaient par petits groupes cet espace bien végétalisé. Une Poule d’eau s’était risquée sur la berge. Le Héron cen