Balade à Lissieu. 22 janvier 2023.

La température ressentie annoncée à -7° n’a pas incité à participer à cette balade hivernale. Seules trois courageuses se sont retrouvées. Le temps n’est pas très rieur, mais finalement, à part quelques moments face au vent, le froid n’est pas si terrible. Lissieu est une commune des Monts d’Or, au nord de la métropole de Lyon dont elle fait partie. Notre circuit démarre du bourg.

Nous sommes donc d’abord en milieu urbain. Les chardonnerets élégants qui chantent  dans les arbres près de l’église mettent un peu d’animation. Dans une petite rue à l’écart du centre, un portail indique sans doute l’emplacement d’une ancienne ferme.

Les mésanges sont assez nombreuses, parfois attirées par les mangeoires.

Mésange charbonnière. JCD.
Mésange bleue. JCD.

Un Geai des chênes, facétieux perché dans l’arbre d’un jardin imite le cri de la buse à la perfection. Nous longeons des vignes, des plantations de fruitiers.

Puis, nos pas nous conduisent dans d’autres milieux.

Au loin, deux ou trois Grives litornes dont une perchée. Le sentier grimpe à travers bois. Ça et là, un peu de neige éclaire le paysage.

Les fleurs sont bien sûr peu nombreuses, mais nous remarquons quelques pousses de Lamier pourpre (Lamium purpureum), Véronique de Perse (Veronica persica), Petite Pervenche (Vinca minor).

Lamier pourpre.
Véronique de Perse.
Petite Pervenche.

Après avoir atteint le point culminant de notre balade : 491 mètres, nous redescendons et trouvons le soleil.

En bordure de sentier, l’Euphorbe épurge (Euphorbia lathyris), plante toxique et la Fumeterre officinale (Fumaria officinalis).

Euphorbe épurge.
Fumeterre officinale.

Également des Noisetiers communs (Corylus avellana) avec leurs nombreuses inflorescences mâles (les chatons) et quelques fleurs femelles sur les mêmes pieds : l’espèce est dite monoïque.

Noisetier commun. Inflorescences mâles.
Noisetier commun. Fleurs femelles.

Dans ce milieu plus ouvert, volent des bandes de Linottes mélodieuses et Chardonnerets élégants. Deux Faucons crécerelle chassent au dessus d’une prairie où paissent quelques chevaux. et nous entendons chanter la Fauvette à tête noire. Le soleil ne nous a pas tenu compagnie très longtemps et c’est sous la grisaille que nous admirons un chêne centenaire.

Au total, nous avons observé 23 espèces d’oiseaux. Un regret : pas de Gros Bec casse-noyaux, ni de Pinson du Nord ou Bouvreuil pivoine.  Ces espèces que l’on pouvait observer facilement en plaine deviennent rares.

Marie-Pierre, Myriam, Pascale.

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